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Une femme de 32 ans a été tragiquement tuée dans la nuit de mardi 7 à mercredi 8 janvier dans un appartement de Brétigny-sur-Orge, en Essonne. Cette information a été confirmée par le procureur de la République du tribunal judiciaire d’Évry, Grégoire Dulin. Les voisins avaient alerté les forces de l’ordre après avoir entendu des hurlements provenant de l’appartement.
Intervention des forces de l’ordre
Les policiers ont tenté d’entrer dans l’appartement, mais se sont heurtés à une porte blindée. Ils ont également entamé des négociations avec un homme présent à l’intérieur. Malheureusement, les cris de la victime se sont soudainement tus. Lors de l’ouverture de la porte, l’homme s’est jeté sur les policiers armé de deux couteaux, mais il a été maîtrisé grâce à l’usage d’un pistolet à impulsion électrique.
À l’intérieur, les forces de l’ordre ont découvert le corps sans vie de la victime dans la salle de bains. Les premières conclusions de l’autopsie révèlent qu’elle est décédée des suites de « très nombreux coups portés à la tête », comme l’a indiqué le parquet d’Évry.
État du suspect
Le suspect, âgé de 29 ans, était dans un état de grande excitation et tenait des propos incohérents lors de son interpellation. Des prélèvements sont en cours pour déterminer s’il était sous l’emprise de substances stupéfiantes ou d’alcool. Ce mercredi soir, l’état de santé du suspect a été jugé incompatible avec une mesure de garde à vue, ce qui a conduit à son hospitalisation sous contrainte.
Présence d’enfants et prise en charge
Deux enfants, âgés de 7 et 4 ans, étaient présents lors des faits. Ils ont été pris en charge par une équipe médico-psychologique. Des examens médicaux ont révélé qu’ils avaient également subi des violences, selon le procureur d’Évry. Les investigations ont été confiées à la division de l’action territoriale de la Direction interdépartementale de la police nationale de l’Essonne.
Ouverture d’une enquête judiciaire
Le parquet a prévu d’ouvrir une information judiciaire pour « meurtre par conjoint » et « violences sur mineurs par ascendant » et de saisir un juge d’instruction.
Contexte du féminicide en France
Ce féminicide à Brétigny-sur-Orge est le troisième recensé cette année en France. Le 1er janvier, une femme de 51 ans, Isabelle, a également été victime de féminicide à Hautmont dans le Nord. De plus, une femme de 54 ans a été poignardée à mort en Nouvelle-Calédonie le 5 janvier. En 2023, 96 femmes ont perdu la vie à cause de violences conjugales, ce qui représente une baisse de 19 % par rapport à 2022, selon le ministère de l’Intérieur.