La fermeture d’un Ehpad dans les Bouches-du-Rhône, Clos Saint-Martin à Pélissanne, est prononcée pour « des manquements graves et dangereux » mis en évidence lors de plusieurs inspections, dont une dernière inopinée le 27 août. Selon le communiqué des deux institutions, les défaillances incluaient de « graves défaillances au sein de l’Ehpad : locaux indignes et dangereux pour les résidents, gestion insuffisante des ressources humaines, maltraitance institutionnelle ». À la suite de cette décision, un « administrateur provisoire » est nommé pour « organiser le transfert des 73 résidents vers d’autres établissements adaptés, en concertation avec leurs familles ou tuteurs », et « faciliter le reclassement des salariés ». « Une attention particulière » est portée à la réorientation des résidents « vers des établissements de proximité, pratiquant des tarifs similaires ».
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À Pélissanne, fermeture de l’Ehpad Clos Saint-Martin pour maltraitance institutionnelle
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Le retrait d’autorisation a été prononcé jeudi après des inspections qui ont révélé des manquements graves et dangereux, selon le communiqué des deux institutions.
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Les défaillances évoquées incluaient des locaux indignes et dangereux pour les résidents, une gestion des ressources humaines insuffisante et des cas de maltraitance institutionnelle, selon la même source.
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Un « administrateur provisoire » a été nommé pour « organiser le transfert des 73 résidents vers d’autres établissements adaptés, en concertation avec leurs familles ou tuteurs », et « faciliter le reclassement des salariés ».
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« Une attention particulière » est portée à la réorientation des résidents « vers des établissements de proximité, pratiquant des tarifs similaires ».\n
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Selon le gouvernement, un vaste plan de contrôle des Ehpad a été lancé après le scandale Orpea en 2022, ce qui a conduit à plusieurs décisions similaires.
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Transferts des 73 résidents et suite au plan de contrôle
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L’administrateur provisoire nommé a pour mission d’organiser le transfert des 73 résidents vers des établissements plus adaptés et de coopérer avec les familles ou tuteurs.
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Les résidents devraient être réorientés vers des établissements de proximité pratiquant des tarifs similaires, conformément au cadre établi par les autorités sanitaires locales et le plan national de contrôle.
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Ce cas illustre le renforcement des contrôles sur les Ehpad et la coordination entre l’État, les ARS et les opérateurs privés pour garantir le bien-être des résidents.