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Appel sur le contrôle judiciaire d’un motard ayant fauché une fillette
La situation tragique d’une petite fille de 7 ans, renversée jeudi dernier à Vallauris, dans les Alpes-Maritimes, soulève de vives émotions. Le parquet et le juge d’instruction avaient requis une détention provisoire pour le motard impliqué, mais le juge des libertés et de la détention a finalement décidé de le placer sous contrôle judiciaire.
Examen de l’appel par la cour d’appel
L’appel du parquet de Grasse, qui remet en question le placement sous contrôle judiciaire du motard, sera examiné rapidement par la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence. Une source judiciaire a précisé que cette affaire sera traitée « dans les meilleurs délais ».
La famille de la fillette se dit « consternée » par cette décision. L’avocat de la famille, Me Nabil Boudi, a déclaré qu’il ne pouvait commenter cette issue, insistant sur le fait que « ce type de décision est toujours circonstancié ». Il a aussi ajouté que l’appel pourrait être examiné dans un délai habituel de 10 à 15 jours.
Détails sur l’accident de moto
Samedi soir, le parquet a annoncé la mise en examen du motard pour avoir fauché la fillette alors qu’il effectuait une roue arrière sur un passage piéton. Les charges retenues contre lui incluent des « blessures involontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à trois mois par violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de sécurité ou de prudence par conducteur de véhicule terrestre à moteur ». Il est à noter qu’il n’avait pas eu d’interactions avec les services de police ou de justice avant cet incident, et qu’il s’est révélé négatif aux tests d’alcool et de stupéfiants.
Conditions du contrôle judiciaire
Le contrôle judiciaire imposé au motard inclut plusieurs restrictions : il doit se présenter toutes les deux semaines au commissariat d’Antibes, ne peut pas retourner à Vallauris et ne doit pas entrer en contact avec la victime ou sa famille. De plus, il a été contraint de remettre son permis de conduire et lui est interdit de quitter les Alpes-Maritimes.
Une détention provisoire ne peut être ordonnée que si le juge estime que le contrôle judiciaire ne suffit pas à prévenir la destruction de preuves ou à éviter des pressions sur la famille ou des témoins.
Réactions de la famille et de la communauté
Sur les réseaux sociaux, le père de la petite Kamilya a exprimé sa colère face à cette décision, suggérant que « la justice française » n’est pas à la hauteur de la tragédie qu’il vit. Il a également mentionné que sa fille était « arrivée morte à l’hôpital », laissant entendre son état critique au moment de son admission. Les autorités avaient dans un premier temps déclaré que le pronostic vital de l’enfant était « très engagé ».