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Examen de l’appel concernant le contrôle judiciaire du motard à Vallauris
L’appel du parquet de Grasse, qui remet en question le placement sous contrôle judiciaire du motard ayant fauché une fillette à Vallauris, sera examiné par la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence « dans les meilleurs délais », a rapporté ce dimanche l’AFP.
Détails de l’incident
Ce drame s’est produit lorsque le motard a percuté la fillette sur un passage piéton en effectuant une roue arrière. Il est accusé de « blessures involontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à trois mois par violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de sécurité ou de prudence par conducteur de véhicule terrestre à moteur ».
Jusqu’à cet incident tragique, le motard n’était pas connu des services de police et de justice. De plus, il n’était pas sous l’influence d’alcool ni de stupéfiants au moment des faits.
Mesures prises par la justice
Comme le parquet et le juge d’instruction l’avaient demandé, une détention provisoire a été envisagée. Cependant, le juge des libertés et de la détention a finalement décidé de placer le motard sous contrôle judiciaire. Ce dernier doit désormais « se présenter une fois toutes les deux semaines au commissariat d’Antibes », et il lui est interdit de se rendre à Vallauris ou d’entrer en contact avec la victime, sa famille ou ses proches. Il a également dû remettre son permis de conduire et ne peut pas quitter le département des Alpes-Maritimes.
La détention provisoire ne peut être ordonnée que si un simple contrôle judiciaire ou le port d’un bracelet électronique n’est pas suffisant pour préserver des preuves ou protéger la famille de la victime ainsi que les témoins.
Réactions de la famille de la victime
Le père de la fillette, visiblement en colère et déconcerté par cette décision, a exprimé son indignation sur les réseaux sociaux. Il a écrit : « Merci la justice française. À partir de demain, les citoyens qui n’ont pas été arrêtés en flagrant délit savent qu’ils peuvent rouler comme ils veulent, faire les fous sur la route. Tuer. Aucun respect pour notre fille ni pour nous-mêmes ».
Accompagnant son message, il a partagé plusieurs photos de la famille, mettant ainsi en lumière la douleur et le choc que cette tragédie a causés.
La situation suscite de vives émotions et interrogations quant à la manière dont la justice traite ce type d’affaires en France, particulièrement lorsqu’il s’agit de la sécurité des enfants sur la voie publique.