Home ActualitéFlottille vers Gaza: démentis tunisiennes et contexte ivoirien

Flottille vers Gaza: démentis tunisiennes et contexte ivoirien

by charles
Tunisie; Côte d’Ivoire

Deux actualités marquent ce mardi: la flottille vers Gaza affirme avoir été « frappée » par un drone au large de Tunis, information que les autorités tunisiennes démentent, disant n’avoir détecté « aucun » engin. Parallèlement, en Côte d’Ivoire, la présidentielle est marquée par les exclusions et les parrainages, avec des débats sur l’unité et la conciliation politique. Ce panorama met en lumière des enjeux de sécurité, de droit et de démocratie sur des scènes distinctes mais liées par des questionnements communs sur la transparence et les mécanismes démocratiques.

Flottille vers Gaza: démentis de Tunis et tensions en mer

Selon les informations disponibles, la flottille vers Gaza affirme dans la nuit de lundi à mardi qu’un de ses bateaux avait été « frappé » par un drone au large de Tunis, information qui n’a pas été confirmée par les autorités tunisiennes.

Les autorités tunisiennes ont démenti ces accusations, précisant n’avoir détecté « aucun » engin et appelant au calme sur les moyens navals déployés dans la zone.

Cette divergence intervient dans un contexte de tensions autour des navires de solidarité et de sécurité en Méditerranée, avec des débats sur les droits des acteurs humanitaires et le contrôle de l’espace maritime.

Navire de la flottille vers Gaza au large de Tunis
La flottille vers Gaza, image AFP.

En Côte d’Ivoire, les candidatures et les enjeux de la présidentielle

En Côte d’Ivoire, la présidentielle du 25 octobre se profile sans Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam, leurs candidatures ayant été définitivement rejetées selon l’AFP. Le Conseil constitutionnel a estimé que Laurent Gbagbo n’avait pas obtenu le nombre de parrainages valides requis, selon Chantal Nanaba Camara, présidente du Conseil.

Le Conseil a retenu cinq candidatures, dont celle du chef de l’État sortant Alassane Ouattara, qui briguerait un quatrième mandat, face à des candidats comme Jean-Louis Billon et Ahoua Don Mello, ainsi que Simone Ehivet Gbagbo et Henriette Lagou, déjà candidate en 2015.

Dans un texte publié sur sa page Facebook, l’ancien ministre du Commerce Jean-Louis Billon a estimé que sa candidature devenait «l’alternative crédible pour une Côte d’Ivoire unie, apaisée et prospère»; le candidat Ahoua Don Mello est un dissident du PPA-CI, selon le récit de l’AFP. Tidjane Thiam a réagi via un communiqué transmis à l’AFP: «Les Ivoiriens méritent des élections libres, équitables et inclusives. Les assauts permanents contre la démocratie et le déni du droit doivent cesser pour que la paix règne enfin dans notre pays. Nous n’abandonnerons jamais cette lutte jusqu’à obtenir justice».

De son côté, Sébastien Dano Djedje, président exécutif du PPA-CI, s’est dit «déçu» mais «pas surpris», expliquant que «rien n’est fini» et appelant à la bonne foi du Conseil et à l’unité de l’opposition.

Selon le juge constitutionnel, 55 candidatures sur les 60 déposées ont été retoquées; le pouvoir affirme suivre une justice indépendante. D’autres figures de l’opposition seront absentes du scrutin et les discussions sur l’unité pourraient se poursuivre dans les prochains jours.

Candidats ivoiriens et Conseil constitutionnel
Réactions autour de l’élection ivoirienne et des décisions du Conseil constitutionnel.

You may also like

Leave a Comment