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France impuissante face à la destruction de contraceptifs américains

by charles
Destruction de contraceptifs par les États-Unis : la France se dit impuissante
France, Belgique, États-Unis, Afrique subsaharienne

La France face à l’impossible intervention dans la destruction de contraceptifs américains

Le contexte actuel soulève une controverse majeure concernant la destruction programmée de stocks de contraceptifs féminins en provenance des États-Unis. Accusée par des associations féministes et politiques d’impuissance, la France déclare ne pas disposer des moyens juridiques pour intervenir dans ce processus, qui concerne des contraceptifs issus de contrats de l’USAID, destinés notamment à l’Afrique subsaharienne.

Stock de contraceptifs en Belgique destiné à l'Afrique

Ces contraceptifs, évalués à près de 10 millions de dollars, sont stockés dans un entrepôt en Belgique. L’administration américaine, engagée dans une politique anti-avortement sous la présidence de Joe Biden, envisage leur incinération, initialement prévue pour la fin juillet, en France ou en Belgique, selon diverses sources. Cependant, aucune confirmation officielle ne précise leur localisation finale ou si cette opération a déjà eu lieu.

Le refus français d’intervenir

Selon le ministère de la Santé français, aucune base juridique ne permet une réquisition des stocks, étant donné que ces contraceptifs ne sont pas considérés comme des médicaments d’intérêt thérapeutique majeur, et qu’il ne s’agit pas d’une tension d’approvisionnement. « Nous n’avons aucun moyen pour réquisitionner ces stocks », a affirmé une porte-parole, soulignant l’impuissance du pays face à cette décision américaine.

Face à cette situation, des organisations internationales, des ONG et des associations féminines ont tenté de convainc re l’administration américaine de les céder ou de les reconditionner plutôt que de les détruire. La Belgique a également lancé des démarches diplomatiques pour éviter cette destruction, qui soulève une forte indignation notamment parmi les mouvements pro-choix.

Mobilisations et appels à l’action

En France, plusieurs députés issus des groupes écologistes et progressistes ont lancé un appel à Emmanuel Macron pour qu’il s’oppose à cette opération. Ils dénoncent une injustice et un « gâchis » immense refusant de laisser détruire des produits destinés à l’aide humanitaire. Une pétition sur Change.org, signée par plus de 12 000 personnes, demande également que les contraceptifs soient redistribués plutôt que détruits.

Les plaintes contre l’administration américaine se multiplient, dénonçant une démarche qui prive potentiellement des milliers de femmes dans des pays en développement de produits essentiels à leur santé reproductive. La controverse met en lumière le conflit entre la politique étrangère américaine et les droits fondamentaux liés à la contraception et à l’avortement.

Images illustratives

Entrepôt en Belgique de contraceptifs destinés à la destruction
Pilules contraceptives

Ce processus, selon plusieurs sources, met en évidence la tension entre la politique étrangère américaine et la souveraineté des États européens, soulevant des questions éthiques et humanitaires sur la gestion des aides pour la sexualité et la santé reproductive dans les pays en développement.

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