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Le porte-parole des victimes de violences et agressions sexuelles à Notre-Dame-de-Bétharram, dans les Pyrénées-Atlantiques, a annoncé avoir reçu un appel de François Bayrou. Dans cet échange, il lui reprochait de n’avoir pas pris la parole pour soutenir les victimes depuis le début de cette affaire. Alain Esquerre a qualifié cet appel de *« franc, sincère, direct et honnête »*, tout en notant qu’il arrivait *« quand même bien tard »*.
Confirmation de l’échange
Matignon a confirmé l’existence de cet échange téléphonique, mais a choisi de ne pas commenter *« la nature et le contenu de la conversation »*. Alain Esquerre a déclaré : *« Je lui ai fait deux propositions : allouer davantage de moyens au parquet de Pau pour cette affaire et faire des violences sexuelles une priorité nationale. »* Il a exprimé son attente envers le Premier ministre, soulignant qu’il ne s’attendait certainement pas à des déclarations minimisant la situation.
Accusations et contexte
François Bayrou a été interpellé par le député Paul Vannier (LFI), qui l’a accusé, après des révélations médiatiques, d’avoir menti en affirmant n’être au courant d’aucune des agressions sexuelles liées à l’enquête du parquet de Pau. Cette enquête fait suite à près de cent plaintes d’anciens élèves d’une institution catholique du Béarn. Il est à noter que Bayrou, originaire de la région, a scolarisé plusieurs de ses enfants dans cet établissement, alors que son épouse y a enseigné le catéchisme.
Frustrations des victimes
Alain Esquerre a exprimé sa frustration concernant l’appel reçu, indiquant : *« Je ne sais pas vraiment dans quel but il m’a appelé. Ma frustration, c’est quand même de n’avoir rien obtenu, il ne s’est engagé à rien du tout. »*