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Gabriel Attal s’interroge sur la participation de son camp au gouvernement Barnier
Le Premier ministre soutenu par Emmanuel Macron fait face à des doutes dans son propre camp. Gabriel Attal, l’ancien Premier ministre et chef de file des députés d’Ensemble pour la République (EPR, ex-Renaissance), a exprimé des réserves quant à la participation de ses collègues au gouvernement de Michel Barnier. Il a évoqué des lignes rouges à ne pas franchir, parmi lesquelles figure principalement l’augmentation des impôts.
Une position claire mais incertaine
« Depuis le 7 juillet, date des élections législatives, notre groupe a affiché une position nette : nous ne serons jamais une force de blocage, mais toujours une force de solutions », a déclaré Gabriel Attal dans un message adressé aux députés de son groupe. Cependant, il a déploré le manque de « visibilité claire sur la ligne politique (…) et sur les grands équilibres gouvernementaux ». Il a spécifiquement mentionné l’éventualité de hausses d’impôts, une éventualité que Michel Barnier n’avait pas écartée, comme l’a révélé Le Parisien ce mardi.
Demande d’une rencontre avec le Premier ministre
Dans son message, Gabriel Attal a aussi indiqué que le groupe avait sollicité une rencontre avec Michel Barnier avant la constitution du gouvernement afin d’obtenir plus de clarté. L’ancien député a mis en garde : « C’est à la lumière de ces échanges que nous reviendrons vers vous pour décider de notre participation au gouvernement. » Cette déclaration souligne les tensions internes au sein du groupe EPR et leur souci des décisions à venir.
Une inquiétude croissante face à la hausse des impôts
L’éventualité d’une augmentation des impôts, proposée par Michel Barnier, avait été un sujet brûlant lors d’une réunion du groupe de députés macronistes. De nombreux participants ont fait état d’une atmosphère tendue, marquée par des interrogations sur « la méthode Barnier ». Un député présent a décrit la réunion comme « confuse », tandis qu’un autre a noté que « l’ambiance n’était pas très bonne » avec des critiques ouvertes à l’égard de Michel Barnier.
Les préoccupations sur les politiques publiques
Parmi les sources de tensions, l’augmentation potentielle des impôts a été mise en avant, tout comme les politiques publiques à venir. Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur démissionnaire, a rapporté que Michel Barnier avait, à plusieurs reprises, évoqué cette hypothèse sans en préciser les détails. Pour Gérald Darmanin, il est essentiel d’avoir un débat préalable sur cette question, soulignant qu’il ne souhaite pas que l’on « touche à la politique d’attractivité du pays ni à notre politique de baisse d’impôts ».
Le sujet de l’augmentation des impôts, ainsi que les incertitudes entourant le gouvernement Barnier, continuent de soulever des inquiétudes au sein de l’opposition. La situation reste donc scrutée de près par les observateurs politiques.