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Gard : huit suspects arrêtés dans le meurtre diffusé en direct

by charles
France

Dans le Gard, huit personnes ont été interpellées et placées en garde à vue dans le cadre du meurtre d’un jeune homme retrouvé partiellement calciné dans la région de Nîmes cet été. Les autorités estiment qu’elles participaient potentiellement à l’organisation ou à la commission des faits et elles ont été arrêtées en divers points du territoire national, selon la procureure de Nîmes, Cécile Gensac. Le drame, filmé et diffusé en direct sur les réseaux sociaux et messageries, avait provoqué l’émoi et déclenché un important dispositif policier. L’enquête, ouverte pour meurtre en bande organisée et participation à une association de malfaiteurs, se poursuit.

Meurtre diffusé en direct: image associée à l'enquête
Image associée à l’enquête sur le meurtre en direct diffusé sur les réseaux.

Huit suspects arrêtés et cadre de l’enquête

Huit personnes soupçonnées d’avoir pris part au meurtre, diffusé en direct sur des messageries, d’un jeune de 19 ans retrouvé partiellement calciné dans le Gard en juillet, ont été interpellées et placées en garde à vue ce mardi, a annoncé la procureure de Nîmes. Elles ont été arrêtées « en divers points du territoire national » et « sont suspectées d’avoir participé à l’organisation et/ou à la commission des faits », a expliqué dans un communiqué Cécile Gensac. Au moment des faits, elle avait estimé que cet homicide pouvait « être en lien avec une succession de faits de nature criminelle » cet été à Nîmes, notamment des fusillades ayant fait plusieurs blessés sur fond de « rivalité ultra-violente » pour le contrôle des points de vente de drogue.

Plus d’informations à venir.

Suites judiciaires et éléments clés de l’enquête

La scène de meurtre était filmée et publiée en direct sur les réseaux sociaux, ce qui avait provoqué un émoi national. Le parquet de Nîmes a ouvert une information pour meurtre en bande organisée et participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime, et huit interpellations ont été menées sur tout le territoire. Ces personnes ont été placées en garde à vue et peuvent durer jusqu’à 96 heures, précise Cécile Gensac.

Le 21 juillet 2025, dans la foulée de ce meurtre, la mairie de Nîmes avait instauré un couvre-feu pour les mineurs, mesure qui avait été maintenue plusieurs semaines et visait à enrayer le trafic de drogue et les violences liées au dossier.

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