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Plus de 130 Palestiniens tués en une journée à Gaza
Ce dimanche, 132 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza, dont 61 dans la ville de Gaza et dans le nord du territoire. La situation humanitaire s’aggrave, et les hôpitaux du nord de Gaza ont cessé de fonctionner.
Selon le directeur des hôpitaux de campagne du ministère de la Santé à Gaza, le nombre de martyrs à Gaza a atteint 500 en seulement trois jours.
Attaques israéliennes meurtrières dans le nord de Gaza
Un correspondant d’Al Jazeera a rapporté que 15 Palestiniens ont été tués ou portés disparus à la suite d’un raid israélien sur une maison dans la région de Al-Saftawi, au nord de la ville de Gaza.
Des sources médicales palestiniennes ont indiqué que 20 Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants, ont péri ou été blessés lors du bombardement de deux maisons par l’aviation israélienne. L’une appartenait à la famille Muqata dans la zone de Jabalia Al-Nazla, et l’autre à la famille Nasr dans la ville de Jabalia, au nord de la bande de Gaza.
Des familles entières effacées du registre civil
Le bombardement continu dans toute la bande de Gaza a provoqué la disparition de nombreuses familles des registres civils, selon des rapports de Reuters.
Dans une autre attaque, sept personnes ont été tuées et plusieurs blessées lors d’un raid visant une maison de la famille Al-Barawi à Beit Lahia, au nord de Gaza.
Parallèlement, les forces israéliennes ont intensifié leurs frappes aériennes et bombardements d’artillerie sur la région de Tal Al-Zaatar dans le camp de réfugiés de Jabalia. Ces attaques ont causé la mort de cinq Palestiniens et blessé plusieurs autres, notamment autour de l’hôpital Al-Awda.
Ces bombardements ont détruit les dernières maisons restantes dans la zone et causé d’importants dégâts à l’hôpital Al-Awda.
Vingt morts supplémentaires dans le centre de Gaza
Le ministère de la Santé de Gaza a annoncé que 20 personnes ont été tuées dans le centre du territoire à la suite des bombardements israéliens continus.
Le porte-parole de la défense civile de Gaza a indiqué que des centaines de familles ont été effacées des registres civils en raison des bombardements israéliens. Plus de 200 personnes sont toujours portées disparues sous les décombres, et les équipes de secours ne peuvent y accéder.
Il a ajouté que ceux qui ne meurent pas sous les bombes meurent de faim.
Depuis le 7 octobre 2023, le ministère de la Santé rapporte :
- 53 339 morts
- Plus de 121 000 blessés
Hôpitaux ciblés et hors service dans le nord de Gaza
Alors que les attaques sur les hôpitaux se multiplient, le ministère de la Santé à Gaza a annoncé que tous les hôpitaux publics de la province nord de Gaza sont désormais hors service.
Les hôpitaux de Beit Hanoun et Kamal Adwan ont été détruits, et l’hôpital indonésien du nord est également hors service.
Depuis l’aube de dimanche, Israël intensifie son siège et ses attaques contre l’hôpital indonésien, après avoir précédemment rendu l’hôpital européen de Gaza inopérant.
Cette situation provoque panique et confusion parmi les patients, blessés et équipes médicales, compliquant l’offre de soins d’urgence.
Deux patients ont été blessés en tentant de quitter l’hôpital, tandis que le siège empêche l’arrivée de blessés dans un contexte d’augmentation des massacres dans le nord du territoire.
Les autorités de la santé dénoncent une campagne systématique visant à neutraliser les établissements de santé et appellent à une intervention internationale pour assurer leur protection.
Par ailleurs, le complexe médical Al-Shifa et l’hôpital baptiste Al-Ahli à Gaza ont lancé un appel urgent aux dons de sang pour sauver les vies des blessés.
Situation catastrophique à l’hôpital indonésien
Le directeur général des hôpitaux à Gaza a déclaré à Al Jazeera que les plus grands hôpitaux de la bande sont désormais hors service. Il dénonce des pratiques israéliennes qui tuent directement les malades et blessés.
La famine dans la région aggrave la situation, favorisant la propagation des maladies.
Marwan Sultan, directeur de l’hôpital indonésien, a affirmé que l’établissement est en état de siège total, avec des tirs visant toute personne qui tente de bouger.
Les avions israéliens ont ciblé le service de soins intensifs, rendant la situation « catastrophique ».
L’hôpital ne peut plus fournir de services dans le nord de Gaza et s’interroge sur la raison d’attaques contre des structures accueillant uniquement patients et personnels médicaux.
Il appelle les institutions et organisations internationales à exercer des pressions pour permettre au personnel de travailler en sécurité.
Situation critique dans les autres hôpitaux du nord
Le directeur de l’hôpital Kamal Adwan, Sakhr Hamad, a décrit la situation comme catastrophique, avec des dizaines de blessés accueillis sans coordination possible pour évacuer l’établissement, ce qui représente un grand risque.
Mohammed Salha, directeur de l’hôpital Al-Awda, a rapporté que dix nouvelles frappes ont visé les environs de l’hôpital, causant de lourds dégâts.
Il a assuré qu’il n’y a pas d’intention d’évacuer l’hôpital et que les services aux patients continueront malgré les attaques.
Défense civile en panne à cause du manque de carburant
Le service de défense civile de Gaza a annoncé l’arrêt de 75 % de ses véhicules dans toutes les provinces de la bande de Gaza, faute de carburant.
Si le ravitaillement en carburant ne parvient pas dans les 72 heures, les équipes de défense civile ne pourront plus accomplir leurs missions, aggravant une situation déjà dramatique.