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Le groupe hacktiviste Gonjeshke Darande, dont le nom signifie « Moineau prédateur » en farsi, a récemment revendiqué une cyberattaque contre la banque Sepah, l’une des plus grandes institutions financières d’Iran. Cette offensive s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre Israël et l’Iran, exacerbées par des attaques militaires réciproques.
Contexte géopolitique tendu
Les hostilités entre Israël et l’Iran se sont intensifiées, notamment suite à l’attaque lancée par l’État hébreu le 13 juin. Ce climat de conflit ne se limite pas à des frappes militaires, mais s’étend également à la sphère numérique, où des groupes comme Gonjeshke Darande prennent un rôle actif.
La cyberattaque contre la banque Sepah
Mardi 17 juin, Gonjeshke Darande a annoncé sur son canal Telegram avoir mené une attaque ciblée contre la banque Sepah. Ce groupe a également déclaré avoir attaqué Nobitex, la principale plateforme d’échange de cryptomonnaies en Iran, qu’il considère comme un élément clé du régime pour financer des activités considérées comme terroristes et contourner les sanctions internationales.
Impact de l’attaque
Selon des sources, Gonjeshke Darande aurait réussi à dérober environ 90 millions de dollars, soit près de 80 millions d’euros, depuis Nobitex. Bien que l’impact de l’attaque sur la banque Sepah ne soit pas entièrement confirmé, ce groupe a déjà démontré sa capacité à infliger des dommages significatifs à l’infrastructure iranienne dans le passé.
Hypothèses sur l’implication israélienne
Bien que Gonjeshke Darande se présente comme un groupe indépendant, la sophistication de ses méthodes et sa stratégie laissent envisager une possible implication des services israéliens. Cette hypothèse alimente les spéculations sur les véritables acteurs derrière ces cyberattaques, dans un contexte où la lutte pour la cybersécurité prend une importance stratégique croissante.