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Tensions au sein du Gouvernement Barnier
Les tensions demeurent vives au sein du gouvernement Barnier depuis l’incident lié à Armand, notamment entre Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, et les macronistes. Ce dernier devrait être entendu par la commission des Lois dans un avenir proche.
Frictions internes et audition à venir
Mercredi 25 septembre, les divisions se sont accentuées au sein du gouvernement, en particulier entre Bruno Retailleau et les membres du groupe macroniste. D’après Politico, Florent Boudié, le nouveau président de la commission des Lois, a proposé de convoquer Retailleau afin d’y voir plus clair sur ses intentions concernant la sécurité et l’immigration, et ce, même avant le discours de politique générale prévu par le Premier ministre. Cette information a également été confirmée par RMC. L’audition pourrait avoir lieu dès mercredi prochain.
Les tensions ont été exacerbées par la fronde de certains macronistes à la suite du recadrage effectué par Michel Barnier envers Antoine Armand, ministre de l’Économie. Une cadre du groupe Ensemble pour la République a exprimé son mécontentement en se demandant pourquoi Retailleau n’avait pas été lui aussi rappelé à l’ordre.
Un ministre délégué annoncé bientôt
À noter qu’une ministre déléguée aux personnes en situation de handicap sera prochainement nommée selon les annonces faites par France Inter. De plus, un ministre délégué aux Armées et anciens combattants sera désigné une fois l’examen mené par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique terminé, précise l’Élysée.
Préparatifs pour la déclaration de politique générale
Le 1er octobre, Michel Barnier effectuera sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale, soutenue par Didier Migaud devant le Sénat. Suite à cette déclaration, un débat s’ensuivra avec les différents groupes politiques, comme l’indique Public Sénat.
Une proposition de destitution examinée
Le député écologiste Jérémie Iordanoff a aussi révélé que la proposition de résolution visant la destitution d’Emmanuel Macron sera examinée par la commission des Lois le 2 octobre. Ce texte, signé par 81 députés, dont 72 insoumis, nécessitera l’accord des deux tiers des parlementaires pour aboutir.
Implications chiffre du gouvernement Barnier
Selon un sondage Elabe pour BFMTV publié le même jour, près de 59 % des Français se disent mécontents de la composition du gouvernement Barnier, le qualifiant ainsi de moins apprécié de l’ère Macron. Environ 80 % des personnes interrogées estiment que l’équipe ministérielle ne reflète pas les résultats des élections législatives, tandis que 54 % perçoivent le gouvernement comme étant majoritairement de droite.
Négociations délicates à prévoir
Des négociations complexes semblent inévitables entre Retailleau et les macronistes. Les propositions telles que la mise en place de quotas migratoires et le durcissement du regroupement familial pourraient bien se heurter aux lignes rouges des députés macronistes, qui s’opposent fermement à une telle évolution. L’entourage de Retailleau évoque un « long travail de négociations » à l’horizon, alors que plusieurs figures politiques, dont Roland Lescure, expriment leur scepticisme sur la possibilité d’obtenir un consensus.