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Le Léman Express a suscité un fort engouement dans le Grand Genève, mais il reste des défis à relever pour améliorer la mobilité dans le secteur, notamment en France. Des associations ont récemment analysé les besoins en transports publics et ont souligné l’importance d’améliorer l’offre, surtout du côté français.
Un succès incontestable
Le Léman Express a incontestablement rencontré son public, contribuant à augmenter l’utilisation des transports publics. Cependant, les sections genevoise de l’Association Transports et Environnement (ATE) et de l’Association Rail Dauphiné Savoie Léman (ARDSL) ont averti que ce succès ne doit pas masquer les nombreuses zones qui restent sans accès ferroviaire. Elles appellent à un développement accru de la mobilité douce, notamment en France voisine, en dehors des heures de pointe et sur des lignes variées, au-delà des trajets domicile-travail traditionnels.
Solutions à court terme
Les deux associations ont évoqué des lignes ferroviaires sous-exploitées ou abandonnées, comme celles situées au pied du Jura et du Salève, ainsi que la liaison entre Lyon et Genève. Selon Caroline Marti, présidente de l’ATE, des améliorations sont déjà possibles à court terme. Parmi celles-ci, on peut mentionner :
- Augmenter la fréquence des trains, par exemple sur la liaison entre La Plaine (GE) et Bellegarde (Ain).
- Étendre les horaires, notamment le soir.
Perspectives à long terme
Pour les années à venir, il est crucial de moderniser le réseau ferroviaire en France et de prolonger certaines lignes de bus en Haute-Savoie et dans l’Ain. Cela permettra de mieux connecter les frontaliers aux gares du Léman Express. L’objectif final est de réduire le recours à la voiture et d’atténuer les problèmes de circulation au profit des transports en commun dans le Grand Genève.
À plus long terme, les collectifs de mobilité préconisent l’ajout de nouvelles voies CFF entre Genève et Lausanne, ce qui libérerait de l’espace pour améliorer l’offre du Léman Express. Par ailleurs, un projet de RER sous le lac a été présenté par le conseiller d’État Pierre Maudet, prévu pour 2045, projet jugé « essentiel » par l’ATE et l’ARDSL.