Table of Contents
Dans le Gers et au niveau national, la journée du 18 septembre se profile comme une grève nationale suivie de manifestations, avec les syndicats appelant à une forte participation contre le budget présenté par le gouvernement. À Auch, le rendez-vous est fixé à 10 h, avenue des Pyrénées, devant France-Travail. Dans un communiqué commun, les syndicats gersois dénoncent « des mesures d’une brutalité sans précédent », comme la suppression de deux jours fériés – mesure que le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu a décidée d’abandonner–, le gel des prestations sociales, le doublement des franchises médicales ou encore une nouvelle réforme de l’assurance chômage. « Encore une fois, ce sont les travailleuses, les travailleurs, les retraité·es et les plus précaires qui sont appelés à payer la facture », déplorent-ils. Le malaise social se ressent aussi dans le département et les appels à une mobilisation « pour une autre répartition des richesses, une justice fiscale et sociale réelle, et des moyens à la hauteur pour les services publics. » Dans le Gers comme ailleurs, les syndicats veulent « faire entendre une voix collective face à un budget injuste ». Le 10 septembre, le mouvement « Bloquons Tout » a mobilisé des dizaines de manifestants à Auch et, réunis en assemblée générale ce lundi 15 septembre en soirée, ses membres devaient discuter des suites à donner dans le chef-lieu gersois et d’une participation à cette journée de mobilisation syndicale.
À Auch, une journée d’action nationale est programmée le 18 septembre
La journée d’action est inscrite dans le cadre d’un mouvement national et prévoit un rassemblement à Auch à 10 h, dans le cadre d’un mouvement national contre le budget du gouvernement. Le Gers a déjà été le théâtre d’initiatives locales, comme le rassemblement du 10 septembre mené par le collectif « Bloquons Tout », et une assemblée générale le 15 septembre qui a évoqué la participation à cette journée de mobilisation syndicale.
Des mesures budgétaires jugées injustes et des appels à la solidarité
Les syndicats dénoncent « des mesures d’une brutalité sans précédent », notamment la suppression de deux jours fériés – mesure que le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu a décidée d’abandonner–, le gel des prestations sociales, le doublement des franchises médicales ou encore une nouvelle réforme de l’assurance chômage. « Encore une fois, ce sont les travailleuses, les travailleurs, les retraité·es et les plus précaires qui sont appelés à payer la facture », déplorent-ils. Dans un texte publié par les organisations, elles ajoutent « pour une autre répartition des richesses, une justice fiscale et sociale réelle, et des moyens à la hauteur pour les services publics. » Dans le Gers comme ailleurs, elles ajoutent qu’elles veulent « faire entendre une voix collective face à un budget injuste ».
Le contexte local est marqué par une mobilisation croissante autour de la question des services publics et du financement public, que les syndicats présentent comme une étape clé pour défendre l’équité et le rôle des collectivités face au budget national.
Contexte local et mobilisation dans le Gers
La fatigue, le mécontentement et la colère montent partout, dans les services publics, les entreprises, les campagnes, écrivent les organisations, qui évoquent aussi « un contexte de crise sociale et démocratique » aggravé par la réforme des retraites. Dans le Gers, cette dynamique est présentée comme une étape majeure pour soutenir une redistribution des richesses et pour défendre les services publics, au cœur des échanges lors des assemblées locales et des appels à participer à la journée du 18 septembre.