Table of Contents
La journée du 18 septembre est marquée par une mobilisation nationale contre des mesures d’austérité et des réformes économiques, avec des lycées bloqués, des blocages de dépôts de bus et des perturbations dans plusieurs villes. Des rassemblements et des cortèges ont été observés dès le matin, notamment à Saint-Nazaire où 200 manifestants se sont réunis devant le lycée Aristide Briand. Le cortège s’est ensuite éloigné et une manifestation est prévue sur la place de l’Amérique Latine à 10 h; des fermetures d’écoles et des annulations de services publics ont été constatées dans certaines communes. La présence policière est renforcée dans plusieurs points d’engagement et les transports connaissent des perturbations locales.
À Saint-Nazaire et dans l’Ouest, des lycées et manifestants mobilisés
À Saint-Nazaire, le rassemblement a réuni environ 200 personnes, selon nos informations. Le cortège a quitté le lycée et avançait sur le boulevard du Commandant Gâté; le point a été marqué par une circulation fluide autour des lieux d’engagement et des fermetures d’écoles dans le secteur.
Selon notre journaliste sur place, 200 manifestants se sont donnés rendez-vous. Le cortège a quitté le lycée peu après 9 h et avançait vers le boulevard du Commandant Gâté; à 10 h, une manifestation était prévue sur la place de l’Amérique Latine. Du côté des services publics de la ville de la Carène, des écoles sont fermées, des services de restauration scolaire non assurés et des bus annulés.
Des slogans ont été criés dans le cortège et des mots d’ordre anti-patronat ont été portés: des manifestants ont notamment entendu « de l’argent, il y en a dans les caisses du patronat ». L’ampleur de la mobilisation a été décrite par nos témoins comme mesurée mais significative.
Perturbations dans les transports et dans d’autres villes
La mobilisation s’accompagne de perturbations dans plusieurs régions. À Lille (Nord), les dépôts de bus et des lycées ont été bloqués, et des perturbations routières ont été signalées autour des Près à Villeneuve-d’Ascq; les lycées Pasteur et Fénelon ont été partiellement bloqués et le député LFI Aurélien Le Coq a relayé leurs actions.
Dans la Haute-Garonne, Toulouse a vu sept interpellations lors des blocages de lycées et d’axes de circulation; des opérations de distribution de tracts ont eu lieu autour de sites Airbus à Colomiers et dans d’autres communes. Deux manifestations déclarées comptaient 300 personnes à Saint-Gaudens et 200 à Muret; la marche toulousaine devait partir à 14 h de Saint-Cyprien en direction de Jean-Jaurès.
À Toulon, une interpellation d’une étudiante et d’une amie a été rapportée près du lycée Dumont-d’Urville, et les syndicats FO et d’autres se sont rendus au commissariat pour obtenir des informations.
Impact sur l’énergie et les services publics
Sur le plan énergétique, EDF a annoncé environ 4000 MW de baisses de charge dans ses centrales, notamment Blénod, Martigues, Saint-Alban, Flamanville et Saint-Laurent; la baisse de production pourrait se prolonger pendant le mouvement. Chez Enedis, le taux de grévistes sur l’ensemble des effectifs est évoqué à plus de 27 %, chiffre qualifié d’important par la CFE-Énergie.
Dans le cadre de la mobilisation, les autorités soulignent que l’impact varie selon les secteurs et les régions, portant sur l’approvisionnement et le fonctionnement de services publics, et que le mouvement se poursuit dans un contexte national.