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Grève du 18 septembre: manifestations à Agen, Lyon et Brest

by charles
France

La journée du 18 septembre a donné lieu à des mobilisations dans plusieurs villes françaises, dans un contexte national marqué par l’inflation et les réformes gouvernementales. Agen, Lyon, Brest, Toulouse et d’autres villes ont vu des cortèges, parfois calmes, parfois marqués par des tensions. Les syndicats veulent maintenir la pression en cette rentrée sociale et transmettre un message aux autorités.

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À Agen: plus d’un millier de manifestants au parc Fallières

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À Agen, au parc Fallières, plus de mille personnes ont répondu, ce jeudi matin, à l’appel des syndicats. Le cortège devait quitter le site peu avant 11 heures pour rejoindre la place du Pin où l’apéritif était prévu. Cette mobilisation s’inscrit dans un contexte national de mécontentement face à l’inflation, aux réformes et à la dégradation du pouvoir d’achat, selon les organisateurs et les résumés locaux.

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Manifestation à Agen au parc Fallières
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Dans les grandes villes: Lyon, Toulouse et Brest — chiffres, tension et revendications

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À Lyon, entre 14 000 et 20 000 personnes ont défilé entre la Manufacture des Tabacs et la place Bellecour. Le dispositif policier a été largement déployé et, malgré un contexte tendu, les incidents ont été limités à quelques interpellations et à des blessures mineures: un journaliste a été blessé et deux policiers ont été blessés, selon les premiers bilans. Le cortège s’est ensuite dispersé dans le calme après un passage par plusieurs quartiers.

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À Toulouse, les Airbusiens et d’autres salariés ont observé un rassemblement local autour d’un piquet de grève sur le rond-point de l’Aéronautique à Colomiers, avant que le barrage filtrant ne soit levé pour rejoindre le centre-ville de Toulouse. Les chiffres divergent fortement: 18 000 manifestants selon la préfecture, 40 000 selon les syndicats. Le rassemblement a été animé par des slogans et des échanges critiques sur la répartition des richesses et l’actionnariat. « les actionnaires s’envoient en l’air avec nos cotisations et nos salaires », une phrase associée à l’ambiance locale et aux témoignages recueillis sur place.

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Manifestation à Lyon lors de la grève du 18 septembre
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À Brest, environ 8 000 participants ont participé à la manifestation intersyndicale selon notre propre comptage, avec 5 900 selon la préfecture et 19 000 selon les syndicats CGT, FSU et Solidaires. Le cortège est parti place de la Liberté et s’est dirigé vers le château. Si la plupart du défilé s’est déroulé dans le calme, des épisodes ont été signalés, notamment deux vitrines bri­sées et des tags sur des murs de banques, et un début de matinée marqué par un important dispositif policier.

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Contexte et objectifs du mouvement du 18 septembre

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Au-delà des chiffres, le mouvement du 18 septembre traduit un mécontentement plus large lié à l’inflation et aux réformes, avec des revendications allant de l’augmentation des salaires et des retraites à la taxation des milliardaires et à des questions sociétales comme les droits des travailleurs et les services publics. Des voix, comme celles entendues à Lyon, ont exprimé une frustration envers la politique actuelle et l’influence perçue des acteurs économiques sur le gouvernement.

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«On suit le mouvement national et on a les mêmes revendications que partout ailleurs : plus de partage des richesses et plus de justice sociale», a déclaré Jean-Philippe*, chaudronnier à l’usine Saint-Éloi lors de l’action toulousaine, selon les témoignages récents. Cette phrase illustre, selon les participants, une coordination nationale des actions et une convergence des objectifs malgré des réalités locales variées.

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