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Guaino appelle Macron à une grâce présidentielle pour Sarkozy

by charles
France

Plusieurs responsables politiques appellent une grâce présidentielle pour Nicolas Sarkozy afin d’éviter une humiliation dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007. Henri Guaino déclare sur RTL: « Une grâce n’efface pas la condamnation et elle peut être partielle. Donc il ne me paraîtrait pas absurde qu’il soit gracié sur la peine complémentaire, c’est à dire sur l’exécution provisoire (de l’incarcération) qui n’est pas susceptible de recours », a-t-il jugé sur RTL. Sans « arrêter les recours par lesquels il veut prouver son innocence », cette grâce « pourrait très bien éliminer cette décision (d’incarcération) qui est quand même une humiliation, non seulement de Nicolas Sarkozy, mais aussi de l’Etat et des institutions », a-t-il suggéré. Au titre de l’article 17 de la Constitution, « le président de la République a le droit de faire grâce à titre individuel ». Cette propositions intervient alors que Sarkozy a été condamné dans l’affaire Libyen et que le tribunal a ordonné son incarcération dans le cadre de cette affaire.

Henri Guaino appelle Macron à gracier Sarkozy
Guaino propose une grâce présidentielle pour éviter l’incarcération de Sarkozy

Guaino appelle Macron à une grâce présidentielle pour Sarkozy

Sur RTL, M. Guaino a réitéré ce cadre et a insisté sur le fait que la grâce peut être partielle et ne s’applique pas à l’intégralité de la condamnation. Il a aussi rappelé que la mesure d’exécution provisoire est distincte de la condamnation définitive et peut viser l’allègement de la peine sans porter atteinte à la décision judiciaire elle-même. Dans l’affaire du financement libyen de la campagne de 2007, Nicolas Sarkozy a été condamné jeudi à cinq ans d’emprisonnement par le tribunal qui a ordonné sa prochaine incarcération pour association de malfaiteurs sans attendre son procès en appel.

Contexte judiciaire autour de l’affaire Sarkozy

A l’unisson de la droite et de l’extrême droite depuis le jugement, M. Guaino a dénoncé « une sorte de coup d’Etat judiciaire », « un mouvement de fond très dangereux pour les démocraties occidentales par lequel le pouvoir judiciaire est en train de prendre le pas sur le pouvoir politique », a-t-il estimé. Aux Etats-Unis, « les juges ont essayé de faire condamner Trump, ils ne sont pas arrivés à le faire à temps. Le résultat, c’est que les électeurs ont marché sur la justice et que la justice est la première victime de cette guerre » avec les représailles du président américain, a-t-il fait remarquer.

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