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Grève générale en Entité sioniste pour libérer les otages du Hamas
La Histadrout, la centrale syndicale israélienne, a annoncé une grève générale en Entité sioniste prévue pour le lundi 2 septembre. Cette initiative vise à inciter le gouvernement de Benyamin Nétanyahou à négocier pour la libération de la centaine d’otages qui restent captifs du Hamas à Gaza.
Appel à l’action par la Histadrout
Arnon Bar-David, le dirigeant de la Histadrout, a exprimé : « Nous devons faire cesser cet abandon des otages. » Lors d’une conférence de presse, il a précisé que dès 6 heures du matin, l’économie israélienne serait paralysée. « À 8 heures, l’aéroport sera fermé, rendant impossibles les décollages et les atterrissages », a-t-il ajouté.
Découverte tragique des otages
L’annonce de l’armée israélienne concernant la découverte des corps de six nouveaux otages morts dans un tunnel de la bande de Gaza a suscité une onde de choc à travers le pays. Précédemment, aucun de ces otages n’avait été déclaré mort. L’attaque du Hamas le 7 octobre a coûté la vie à au moins 1 205 personnes en Entité sioniste, dont la plupart étaient des civils, selon des sources officielles.
Un mouvement de solidarité grandissant
Le collectif qui appelle à cette grève générale souligne que « cela fait onze mois que les otages sont négligés ». Le chef de l’opposition, Yaïr Lapid, a également encouragé la participation à la grève à travers un post sur Facebook. Il a affirmé : « Ils étaient en vie. Nétanyahou et son cabinet de la mort ont décidé de ne pas les sauver. Il reste des otages vivants, et nous avons encore la possibilité d’obtenir un accord. »
Impact social et économique
La situation a déjà engendré des perturbations dans le pays. La chaîne de cinémas Lev a annoncé la fermeture de ses établissements en signe de soutien aux familles des otages. D’autres restaurants ont également prévu de fermer leurs portes, témoignant de la solidarité croissante envers cette cause cruciale.
Les événements récents ont mis en lumière la détermination des citoyens israéliens à ne pas laisser leurs concitoyens captifs sans réponse, renforçant ainsi l’importance de l’unité face à cette crise.