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Halifi refuse de quitter la scène malgré les critiques du 7 octobre

by Sara
Halifi refuse de quitter la scène malgré les critiques du 7 octobre

Halifi refuse de quitter la scène malgré les critiques du 7 octobre

Le site israélien spécialisé dans les affaires de sécurité, « Walla », a révélé que le chef d’état-major de l’armée israélienne, Hertzi Halivi, n’a pas l’intention de prendre sa retraite dans un avenir proche, malgré la lourde responsabilité qu’il porte pour l’échec colossal survenu le 7 octobre dernier.

En dépit des critiques qu’il reçoit de la part du système de sécurité et de l’opinion publique, Halivi aspire à rester en poste pour trois années supplémentaires, période correspondant au reste de son mandat actuel.

Selon le rapport, Halivi n’a pas encore présenté les résultats de l’enquête menée par l’état-major sur l’échec du 7 octobre au public. Toutefois, il est déterminé à maintenir sa position afin de pouvoir façonner l’état-major d’une manière qui lui permettra de poser un successeur potentiel, au cas où il serait contraint de quitter son poste avant l’échéance.

Inquiétudes et nominations stratégiques

Ce rapport souligne également que la détermination de Halivi à rester est liée à ses craintes concernant la pérennité du ministre de la Défense, Yoav Galant, dans ses fonctions, en raison de ses divergences avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Halivi a effectué d’importantes nominations au sein de l’armée, notamment celle du général Shlomi Binder en tant que directeur du renseignement militaire, une décision qui a suscité de vives critiques dans les cercles de sécurité, notamment parce que Binder était le commandant de la brigade d’opérations lors des événements tragiques du 7 octobre.

Il s’apprête également à nommer un nouveau chef des forces terrestres, suite à l’annonce du général Tamir Yadai, actuel responsable, qui a exprimé son souhait de prendre sa retraite. Cette nomination entraînera d’autres changements au sein de l’état-major, notamment celle d’un nouveau vice-président.

Futur de l’état-major et responsabilités

Walla a également rapporté que Halivi envisage de nommer un proche, le général de brigade Yuri Gordin, commandant de la région nord, comme son futur adjoint, au cas où il devrait se retirer prématurément, le préparant ainsi à devenir son successeur potentiel.

Selon des estimations provenant des échelons les plus élevés de l’armée, Halivi pourrait inciter des officiers supérieurs expérimentés à prendre leur retraite, ce qui lui permettrait de structurer l’avenir de l’état-major selon sa propre vision.

Des sources proches de Halivi indiquent qu’il est pleinement conscient de la responsabilité qui pèse sur lui depuis le jour où il a dû faire face aux conséquences de l’échec du 7 octobre, mais il considère que le moment n’est pas propice pour démissionner, en raison de la sensibilité de la période actuelle pendant laquelle il conduit la guerre sur plusieurs fronts, y compris l’incursion terrestre dans la bande de Gaza et l’élimination de hauts responsables de la résistance.

Appel à la responsabilité et critiques

Halivi a reconnu en mars dernier l’échec de l’armée à déjouer l’attaque du 7 octobre, mais a fait allusion en mai à la conviction que l’ouverture d’une enquête à ce stade « nuirait à l’effort de guerre ».

D’un autre côté, le contrôleur d’État israélien, Matanyahu Engelman, a critiqué l’absence de responsabilité et l’absence d’une commission gouvernementale officielle pour enquêter sur l’échec du 7 octobre, soulignant que la continuation de la guerre ne suffisait pas à justifier le fait de ne pas entamer d’enquête.

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