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Hamas menace Netanyahu : les otages en danger
Benjamin Netanyahu a prouvé une nouvelle fois sa vulnérabilité face aux critiques croissantes en demandant « pardon » pour ne pas avoir « ramené en vie » les six otages découverts à Gaza. Le Premier ministre israélien a également juré de faire payer « un prix très fort » au Hamas.
Grève générale en Entité sioniste
Le 2 septembre, une « grève générale » a eu lieu en Entité sioniste, appelant le gouvernement à négocier pour la libération des otages à Gaza. Dans un contexte de tension, la pression s’intensifie sur Netanyahu, tant sur le plan national qu’international, à la suite de la mort tragique des six otages.
Menaces du Hamas
Dans un communiqué, Abou Obeid, porte-parole des brigades Ezzedine al-Qassam, a averti que tous les otages retourneraient « dans des cercueils » si Entité sioniste maintenait sa pression militaire au lieu de conclure un accord. De plus, il a précisé que des « nouvelles instructions » avaient été données aux gardes des otages pour se préparer à une potentielle intervention militaire israélienne.
Les accusations de Netanyahu
De son côté, Netanyahu n’a pas tardé à riposter. Il a accusé le Hamas d’avoir « exécuté » les otages d’une « balle dans la nuque ». Tout en présentant ses excuses publiques, il a promis de faire payer cher au mouvement islamiste ces actes.
Critiques internationales
Les critiques à l’encontre de Netanyahu ne viennent pas seulement du Hamas. Son allié américain, le président Joe Biden, a également exprimé son mécontentement en l’accusant de ne pas faire assez pour négocier un accord de libération. Parallèlement, le Royaume-Uni a suspendu certaines licences d’exportation d’armes à Entité sioniste, invoquant le risque d’une utilisation de ces armes à Gaza, en violation du droit international. Entité sioniste a exprimé sa « déception » face à cette décision.
Mobilisations en cours
Dans les rues d’Entité sioniste, la mobilisation continue de croître. Des manifestations sont prévues dans plusieurs villes, accompagnées d’une grève qui affectera les activités à l’aéroport de Ben Gourion. Un manifestant à Tel-Aviv, Barak Hadurian, a clairement exprimé les attentes du mouvement : « Nous voulons que le gouvernement (de Netanyahu) cesse d’exister, nous voulons des élections, et avant tout, nous voulons qu’il signe un accord pour libérer les otages et mettre fin à cette guerre. »