Home ActualitéHamas refuse l’accord partiel avec Israël : pourquoi une approche globale ?

Hamas refuse l’accord partiel avec Israël : pourquoi une approche globale ?

by Sara
Israël, Palestine

Le refus de Hamas face à l’accord partiel proposé par Israël

Les médias israéliens ont rapporté le rejet par le mouvement de résistance islamique Hamas de la proposition israélienne visant à conclure un accord partiel. Selon plusieurs analystes, Hamas doute qu’Israël puisse mettre fin à la guerre dans le cadre d’un accord limité. Par conséquent, le mouvement insiste pour obtenir un accord global.

Les garanties indispensables pour mettre fin à la guerre

Amihai Stein, correspondant des affaires diplomatiques pour la chaîne i24, souligne qu’il est difficile pour Hamas de renoncer aux garanties permettant d’arrêter la guerre. Il précise que cette condition n’est pas simple, mais constitue une exigence fondamentale du mouvement dans toute négociation.

Selon Stein, un compromis pourrait être trouvé sur le nombre de prisonniers libérés, mais Hamas demande à l’Égypte, au Qatar et aux États-Unis de fournir des garanties que l’accord actuel signifierait véritablement la fin des hostilités, ce que, d’après lui, Israël refuse pour le moment.

Le rejet catégorique des accords partiels par Hamas

Hezi Simantov, rédacteur en chef des affaires palestiniennes pour la chaîne 13, révèle que Hamas refuse les accords partiels et refuse également de désarmer.

Il met en lumière la position de Hamas, qui vise un accord global comprenant :

  • La libération des prisonniers israéliens en échange des prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.
  • Le retrait complet d’Israël de la bande de Gaza.
  • L’entrée d’aides humanitaires dans la région.
  • La reconstruction de la bande de Gaza.

Les responsabilités attribuées à Israël par la Knesset

Moshe Saada, député de la Knesset pour le parti Likoud, tient Israël responsable du refus de Hamas concernant la dernière proposition. Il affirme que le pays n’a pas exercé une pression militaire suffisante et que les opérations militaires ne sont pas assez intenses.

Saada explique que les soldats souhaitent approfondir l’opération militaire, mais que l’armée ne le fait pas. Selon lui, Hamas continue de mener des opérations efficaces, renforce ses capacités, s’armant, s’entraînant et posant des mines.

Il conclut en affirmant que « Israël achète le mensonge pour ouvrir la voie aux négociations » et appelle à « frapper Hamas avec force pour la contraindre à se rendre ».

La position ferme de Hamas sur les négociations

Jeudi dernier, Khalil al-Hayya, chef du mouvement Hamas dans la bande de Gaza, a confirmé la volonté du mouvement de commencer immédiatement des négociations pour un accord global. Cet accord inclurait la libération de tous les prisonniers israéliens en échange d’un nombre convenu de prisonniers palestiniens détenus par Israël.

Dans un discours télévisé, al-Hayya a insisté pour que l’occupation cesse la guerre contre le peuple palestinien et se retire complètement de Gaza. Il a affirmé que la résistance et ses armes sont liées à la présence de l’occupation israélienne.

Le contexte du cessez-le-feu et la reprise des hostilités

Au début du mois de mars, la première phase de l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers à Gaza a pris fin après 42 jours. Cependant, Israël a refusé d’entrer dans la deuxième phase de cet accord, relançant ainsi le conflit.

Depuis le début de l’agression, le 7 octobre 2023, plus de 50 000 victimes ont été recensées, marquant une escalade dramatique dans la région.

source:https://www.aljazeera.net/politics/2025/4/18/2000

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