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Human Rights Watch accuse Israël de crimes de guerre à Gaza
La organisation Human Rights Watch a affirmé que les pratiques des forces d’occupation israéliennes dans la bande de Gaza constituent des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. L’organisation a également noté que l’administration du président américain Joe Biden applique des « normes à deux vitesses » lorsqu’il s’agit des crimes commis par Israël.
Les accusations dans le rapport mondial de 2025
Dans son rapport mondial pour 2025 publié ce jeudi, Human Rights Watch a déclaré qu’Israël a « imposé un blocus, commis de nombreuses attaques illégales et causé des déplacements forcés, des actes qui relèvent des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité ». De plus, l’organisation a accusé Israël d’avoir délibérément privé les Palestiniens de l’eau nécessaire à leur survie, ce qui constitue un crime contre l’humanité et pourrait s’apparenter à un génocide.
Attaques ciblées et destruction
Human Rights Watch a également accusé Israël de cibler intentionnellement des hôpitaux, des logements, des travailleurs humanitaires, ainsi que de détruire des écoles et des camps à Gaza.
Critiques de l’administration Biden
Tirana Hassan, directrice exécutive de Human Rights Watch, a critiqué la position de l’administration Biden concernant la guerre à Gaza, l’accusant d’appliquer des « normes à deux vitesses » en matière de droits de l’homme. Elle a noté que les États-Unis continuent de fournir des armes à Israël malgré les violations massives du droit international à Gaza, tout en condamnant la Russie pour des violations similaires en Ukraine.
Un appel à l’action humanitaire
Dans une déclaration antérieure, Human Rights Watch a accueilli l’annonce d’un cessez-le-feu à Gaza, affirmant qu’au cours des 15 derniers mois, des civils ont été ciblés, attaqués et tués à une échelle sans précédent dans l’histoire récente.
Pour mettre fin à ces atrocités, l’organisation a souligné que le blocus israélien doit être levé, permettant l’entrée d’une aide humanitaire suffisante pour répondre aux besoins urgents, et garantissant le rétablissement des services de base tels que l’électricité et l’eau. Sinon, les décès continueront, que le cessez-le-feu soit en place ou non.
La réponse d’Amnesty International
De son côté, Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International, a déclaré que « le cessez-le-feu tardif ne sera pas suffisant pour réparer les vies des Palestiniens dévastées par le génocide perpétré par Israël à Gaza ».
Elle a souligné que « le cauchemar ne s’arrêtera pas avec l’arrêt des frappes aériennes pour les Palestiniens qui ont subi plus de 15 mois de bombardements dévastateurs et continus, et qui ont été déplacés à plusieurs reprises de leurs foyers, luttant pour survivre dans des tentes temporaires sans nourriture ni eau ».
Appel à la transparence et à l’accès
Elle a rapporté que cette souffrance se poursuivra tant qu’Israël ne lèvera pas rapidement le blocus illégal qu’il impose à la bande de Gaza. L’organisation a également demandé aux autorités israéliennes d’accorder d’urgence aux observateurs des droits de l’homme indépendants l’accès à Gaza pour révéler les preuves et l’ampleur des violations.