Table of Contents
Un bel été placé sous le signe des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de Paris s’est achevé il y a un peu plus d’un mois, le 8 septembre précisément. Cette période a été marquée par des moments de joie et de fierté, rassemblant un pays souvent divisé, selon la presse internationale, le grand public et les décideurs politiques.
Les réseaux sociaux au cœur de l’événement
Au-delà des stades et de l’ambiance générale entourant Paris 2024, un aspect essentiel pour les organisateurs d’événements sportifs est le récit véhiculé sur les réseaux sociaux. Quelle a été la réaction des internautes sur les comptes officiels des JOP ? Ont-ils été émerveillés par les Jeux ou les ont-ils critiqués ? Les événements ont-ils engendré des messages haineux ou des insultes ? Quelles personnalités sportives ont suscité le plus d’intérêt ?
Analyse des réactions par Bodyguard
La société française Bodyguard, spécialisée dans la modération des contenus numériques, a examiné les échanges sur les plateformes sociales du Comité international olympique (CIO) et du Comité international paralympique (IPC). Depuis 2021, son rôle est de protéger les comptes de marques et d’institutions sportives, y compris ceux de la Ligue de football professionnel et de la Fédération française de football.
Technologie et modération des contenus
Bodyguard utilise une technologie alimentée par intelligence artificielle (IA) pour masquer en quelques millisecondes les contenus jugés toxiques en quarante-cinq langues. Ces contenus ne sont visibles que par leur auteur, y compris les émojis offensants. Charles Cohen, fondateur de Bodyguard, indique que, sur ce plan, les Jeux ont été en grande partie une réussite, en se basant sur le volume de publications sur les comptes des JOP durant l’été.
Statistiques des interactions
Durant les deux semaines de compétition, du 26 juillet au 11 août, le CIO a enregistré près de 3,2 millions de publications, majoritairement en anglais, et a généré plus de 12 000 publications sur ses différentes plateformes. Les commentaires positifs ont largement dominé avec 28,5 % contre seulement 1,58 % de critiques et 2,5 % de discours haineux, principalement des insultes transphobes, homophobes et racistes. Par ailleurs, 64 % des contributions étaient considérées comme « neutres », ne suscitant aucune émotion.