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Près de 200 personnes se sont réunies ce mercredi 16 juillet pour apporter leur soutien à la famille de Marco Furfaro, dont l’entreprise a été visée par un incendie dans la nuit du 12 au 13 juillet.
Rassemblement de soutien à Lucciana
À Lucciana, près de 200 personnes étaient présentes pour soutenir la famille Furfaro, ayant pour objectif de dénoncer les pressions exercées contre les proches de ce militant nationaliste, actuellement incarcéré en Italie et soupçonné d’avoir apporté son aide à un mafieux italien en cavale.
Un discours poignant d’Anna Grazi
Quatre jours après l’incendie, qui a ravagé une structure modulaire de l’entreprise familiale, les lieux portent encore les traces des dégâts. En fin de journée, la compagne de Marco Furfaro, Anna Grazi, s’est exprimée avec émotion : « Nous sommes une fois de plus touchés, après avoir encaissé les coups bas de crapules depuis le mois de décembre, et notamment des lettres de menaces de mort. Notre écœurement est réel, immense et intense. »
Elle a également affirmé son intention de ne pas céder à la peur, déclarant : « Je ne céderai pas aux pressions, d’où qu’elles viennent. Avec mes filles, nous ne marcherons pas la tête baissée. Nous allons résister. »
L’appel de l’avocat de Marco Furfaro
Me Marc-Antoine Luca, l’avocat de Marco Furfaro, a qualifié l’incendie « d’acte lâche, qui rajoute du malheur au malheur. » Il a réitéré sa détermination à prouver l’innocence de son client, que ce soit devant la juridiction italienne ou éventuellement devant une juridiction française.
Le rassemblement a vu la présence de figures connues du monde nationaliste, telles que Jean-Guy Talamoni, l’ancien président de l’assemblée de Corse, et le Docteur Eric Simoni, candidat indépendantiste aux municipales de 2020 à Bastia.
Une enquête ouverte
Pour rappel, dans la nuit du 12 au 13 juillet, un incendie a ravagé une partie de l’entreprise Casa di l’Ortu. Le sinistre a touché deux parties distinctes des bâtiments : une structure modulaire de 50 mètres carrés, abritant les bureaux de l’entreprise, totalement détruite, et un coin abritant une cuisine. Une enquête a été ouverte par le parquet de Bastia pour « destruction par incendie. »
Une plainte a été déposée par Anna Grazi, la compagne de Marco Furfaro. Actuellement incarcéré en Italie, Marco Furfaro est soupçonné d’avoir aidé un mafieux italien en cavale, et il pourrait être jugé cet automne par le tribunal de Cagliari en Sardaigne.