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Une odeur entêtante de brûlé, des paysages de cendres et le traumatisme de familles qui ont perdu tout ou partie de leurs maisons après s’être battu des heures contre les flammes. Les habitants du littoral nord de Marseille ont découvert, le mercredi 9 juillet, les ravages provoqués par l’incendie qui a dévalé la veille leurs collines en provenance de la commune voisine des Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône). Le feu est entré dans la ville, atteignant les zones urbanisées de l’Estaque, Saint-Henri, Saint-André et de la cité de la Castellane, où vivent plus de 5 000 personnes et que les autorités ont, un temps, envisagé d’évacuer.
Des nuits d’angoisse
Dans ces quartiers du 16e arrondissement de Marseille, la nuit de mardi a été courte, marquée par l’angoisse de voir le feu, toujours actif, redémarrer. Les résidents ont dû faire face à la présence d’un important dispositif de pompiers, qui a empêché tout nouveau départ. Par ailleurs, des rumeurs relayées par la présidente de la métropole Aix-Marseille-Provence, Martine Vassal (divers droite), sur des phénomènes de pillage des maisons évacuées ont ajouté à la tension ambiante. Cependant, la police municipale a assuré ne constater aucun fait de ce type grâce à neuf équipages dédiés à la surveillance des zones concernées.
L’incendie maîtrisé
Ce n’est qu’en milieu d’après-midi, mercredi, que l’incendie a été officiellement déclaré comme « fixé » par les autorités. En près de trente heures, il a parcouru 750 hectares, mobilisant plus de 1 000 pompiers, marins et sapeurs. Le vent, si puissant la veille, s’est calmé. Le trafic aérien a repris dans la matinée à l’aéroport Marseille-Provence, et les avions de ligne survolent à nouveau le quartier de l’Estaque. La circulation routière a également retrouvé sa densité habituelle.
Impact sur la communauté
Les conséquences de cet incendie sont dévastatrices pour les quartiers touchés. De nombreuses familles se retrouvent sans abri, et la communauté locale est profondément marquée par cet événement tragique. Les efforts de rétablissement commenceront bientôt, mais le chemin vers la normalité sera long pour les habitants affectés par ce drame.