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À Séville, l’indignation grandit face aux retards accumulés dans les projets d’infrastructures promettant d’améliorer la vie quotidienne des habitants. Les promesses du gouvernement semblent ne jamais se concrétiser, laissant les Sevillans dans un état de frustration croissante.
Une ville dans l’attente
Les habitants de Séville se sentent piégés dans un cycle interminable de promesses non tenues. Dans une ville où le quotidien est rythmé par des événements répétitifs, il est difficile d’accepter que des projets d’envergure, comme l’extension du pont du Centenaire, n’avancent qu’à 40 % après trois ans de travaux. Si une telle situation se produisait à Barcelone, la réaction serait sans aucun doute différente.
Les préoccupations des Sevillans
Les résidents du centre de Séville expriment leur exaspération face à l’augmentation de l’incivilité et à la dégradation des infrastructures. Les plaintes vont de la pénurie de places de stationnement aux chantiers qui perturbent la vie quotidienne. Beaucoup estiment que la ville n’est ni propre ni sûre, et se demandent pourquoi il n’existe pas de réaction collective contre cette situation qui dure.
Une absence de progrès tangible
Le sentiment d’abandon est renforcé par l’inaction du gouvernement central, qui n’a pas investi dans des projets d’infrastructures majeurs depuis 1992. Les promesses se multiplient, mais les résultats concrets se font toujours attendre. Les annonces récentes de la ministre Montero, qui a réussi à obtenir un financement pour d’autres régions, sont perçues comme des gestes symboliques sans véritable impact sur la situation locale.
Un appel à la mobilisation
Il est crucial que les Sevillans prennent conscience de cette situation et expriment leur mécontentement. Les enjeux sont importants et touchent à la qualité de vie de tous. Des questions comme le référendum de la Feria devraient être mises en perspective avec le véritable scandale que représente l’inaction du gouvernement sur les infrastructures de la ville.