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Des inondations et des glissements de terrain ont touché le nord-ouest de l’Inde, en particulier le Jammu et Cachemire, faisant au moins 30 morts selon les autorités locales. Des pluies intenses ont noyé des routes et des habitations et perturbé les communications, compliquant les secours. L’extension de la mousson et des conditions géographiques instables rendent les évacuations difficiles, tandis que les responsables parlent d’un phénomène qui s’inscrit dans un contexte climatique plus large. Les épisodes récents rappellent la vulnérabilité de la région pendant la saison des pluies.
Bilan et contexte dans le Jammu et Cachemire
Des autorités locales font état d’au moins 30 morts dans la région lors d’inondations et de glissements de terrain causés par de fortes précipitations, selon l’AFP et les autorités locales. Les secours décrivent des habitations submergées et des routes coupées qui ralentissent les interventions. Mardi, un nouvel épisode pluvieux s’est abattu sur la partie indienne du Cachemire, faisant gonfler rapidement les cours d’eau et mettant les villes sous pression. Selon le représentant de l’État fédéral dans la région, Manoj Sinha, plus de 5 000 personnes avaient été évacuées ce mercredi après-midi.
Le fleuve Jhelum a dépassé sa cote d’alerte dans plusieurs secteurs, notamment autour de Srinagar, aggravant les risques pour les équipes de secours et les habitants. Les écoles de la région affectée par les précipitations ont été fermées et les autorités soulignent les difficultés liées à des « communications quasi inexistantes » qui ralentissent les opérations. Le bilan et les zones touchées évoluent encore au fil des heures.
Réponses des autorités et actions de secours
L’armée a été mobilisée pour porter secours et soutenir les évacuations, selon les autorités locales. « Nous faisons en sorte que le matériel d’urgence et toute l’assistance possible soient rapidement fournis aux victimes ». Le Premier ministre Narendra Modi s’est dit « très attristé » par les pertes humaines, selon les autorités. Les responsables locaux précisent que les écoles restent fermées et que les communications difficiles ralentissent les secours.
Cadre climatique et mousson dans la région
Les épisodes d’inondations et de glissements de terrain surviennent chaque année pendant la mousson, de juin à septembre. Les scientifiques estiment que le changement climatique, associé à un développement mal planifié des infrastructures, a augmenté leur fréquence, leur gravité et leur impact sur les populations et les routes. Le Jhelum a dépassé sa cote d’alerte dans la région, et les secours restent tributaires de conditions souvent difficiles et d’un réseau de communication fragile. La région demeure en vigilance, les services météorologiques poursuivant les prévisions et les autorités maintenant les mesures d’urgence dans les zones les plus touchées.