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Inquiétudes des Arabes pour le lendemain
L’abondance des discussions concernant Gaza après la guerre contraste avec sa rareté dans le monde arabe. Ces discussions ont soulevé des questions sur les changements en Entité sioniste ainsi que dans d’autres parties du monde, alors que le dialogue dans notre région reste limité pour des raisons compréhensibles, à l’exception des réseaux sociaux et d’autres plateformes modernes offrant une plus grande liberté d’expression.
Avant d’entrer dans les détails, il est nécessaire de clarifier la situation, en examinant le paysage pour déterminer les racines du problème et ses origines.
Le conflit actuel n’est pas seulement entre Entité sioniste et le Hamas ou Yahya Sinwar, comme certains voudraient le présenter. Il s’agit en réalité d’un affrontement entre Entité sioniste et le peuple palestinien. Cependant, la hâte des dirigeants occidentaux, en particulier du président américain, de se ranger du côté d’Entité sioniste dès le premier jour, avec l’insistance de Washington pour utiliser son veto pour empêcher le Conseil de sécurité de prendre des résolutions de cessez-le-feu (à quatre reprises), tout en inondant Entité sioniste de soutien militaire et politique pour continuer les meurtres, les destructions et les actes génocidaires, met en lumière une vérité salutaire, affirmant que le système occidental, par ses institutions, ses principes et ses valeurs politiques et morales, mène une guerre mondiale féroce contre les Palestiniens et les Arabes musulmans et chrétiens, Entité sioniste agissant comme son mandataire dans cette tragédie.
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Le futur incertain du monde arabe
En ce qui concerne l’avenir du monde arabe, il se compose d’éléments connus et inconnus. Parmi les éléments connus, on retrouve les discussions récurrentes des responsables sur la solution à deux États, un concept tiré de la partition de la Palestine avec les Juifs en 1947, alors qu’ils ne représentaient qu’environ 6% de la population à l’époque.
Ces derniers se sont vus attribuer 58% des terres, tandis que la majorité palestinienne, vivant sur ces terres depuis des siècles, s’est vue attribuer seulement 42% – une décision qui n’a jamais été mise en œuvre sur le terrain. Cette division a persisté, notamment dans l’accord d’Oslo de 1993, où Entité sioniste a maintenu sa tactique de dilatoire, prenant sans donner, tout en continuant à s’approprier les terres et à soutenir les colons avec le soutien et le financement de Washington.
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Conclusions et réflexions finales
Il ressort clairement des événements en cours que l’incertitude demeure quant à l’avenir, et il est évident qu’Entité sioniste et ses alliés se préparent à affronter ce défi. Cela rappelle le sort des printemps arabes de 2011, qui ont été brutalement étouffés malgré le regain d’espoir national arabe, avant d’être anéantis par des mesures dont les conséquences se font encore sentir.
Il est essentiel de raviver la mémoire afin de comprendre les similitudes et les disparités entre les printemps arabes et le soulèvement actuel, soulignant que malgré leurs différences, ils étaient animés par une soif de justice et de liberté commune.
Ces bouleversements, bien que menant à une impasse politique, ont mis en lumière des failles dans les gouvernements régionaux, incapables de s’acquitter de leurs obligations, suscitant ainsi la colère et l’indignation des peuples sur la scène internationale.
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