Table of Contents
Des intempéries et inondations ont retardé la rentrée scolaire dans le sud‑est de la France : lundi 1er septembre, des orages violents ont provoqué des inondations massives et empêché près de 700 000 élèves d’effectuer leur rentrée dans plusieurs départements.
Rentrée scolaire retardée dans le sud‑est après les inondations
Les orages, qui ont débuté dans la nuit dans le Gard, ont rapidement pris une grande intensité et provoqué des inondations et des coulées d’eau dans de nombreuses communes. Selon les autorités, près de 700 000 élèves ont été privés de rentrée scolaire ce jour‑là. À Marseille, toutes les écoles sont restées fermées et certaines établissements ont manifestement subi des infiltrations d’eau.
La préfecture des Bouches‑du‑Rhône a indiqué qu' »une dizaine d’établissements ne pourront pas rouvrir demain, mais sans doute jeudi », signe de la gravité des dégâts subis par certaines infrastructures scolaires.
Secteurs touchés et dégâts observés
Les intempéries ont frappé plusieurs zones du sud‑est : Cassis (Bouches‑du‑Rhône) a connu un déluge en centre‑ville, transformant les rues en torrents en quelques minutes. Dans le Var, le golfe de Saint‑Tropez a été fortement arrosé, au point que le port semblait disparaître sous la pluie sur des images de webcam.
Dans le Gard, et plus particulièrement à Bagnols‑sur‑Cèze, la nuit a été marquée par de fortes pluies et des coups de tonnerre violents, rendant plusieurs voies impraticables. Près d’Orange, dans le Vaucluse, de violentes bourrasques ont aussi été signalées, entraînant notamment la chute d’un arbre sur une véranda — sans faire de victime.
Des rafales supérieures à 130 km/h ont été enregistrées localement, intensifiant les dégâts aux bâtiments et aux espaces verts : arbres fendus ou déracinés, tuiles envolées et volets battants sous l’effet du vent.
Récits de terrain et impact local
Les témoins décrivent une montée soudaine de la violence des éléments. Un habitant de Cassis évoque l’urgence et la panique : certains riverains se sont réfugiés dans des commerces ou chez des professionnels présents sur place pour échapper aux eaux. Dans les rues inondées, la circulation a été fortement perturbée.
« Il y a eu un grand coup de vent, tous les volets se sont mis à taper et toutes les tuiles se sont envolées. Ça a duré une petite demi‑heure, mais alors c’était intense »,
raconte Patrick, un habitant du secteur d’Orange, décrivant les effets concentrés et soudains de l’orage sur son logement et son quartier.
Mesures prises et situation à court terme
Face à l’ampleur des inondations, les autorités locales ont ordonné la fermeture d’établissements scolaires afin d’assurer la sécurité des élèves et du personnel. Les services municipaux et départementaux poursuivent les interventions pour dégager les routes, sécuriser les bâtiments fragilisés et évaluer l’étendue des dégâts.
Les consignes de prudence restent de mise dans les secteurs encore affectés par les pluies et les vents violents ; les habitants sont invités à suivre les informations des préfectures et des services locaux pour connaître l’évolution des réouvertures d’écoles et des axes de circulation.