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Alors que 2025 a levé le voile sur l’ampleur de la corruption systémique aux Philippines, l’année 2026 doit marquer un tournant décisif. Le Congrès des syndicats (TUCP) appelle à une vaste réforme, exigeant que la justice et la transparence prévalent enfin pour protéger les travailleurs philippins et restaurer l’intégrité du service public.
Un bilan 2025 entaché par la corruption
L’année qui s’achève laisse un goût amer à la population philippine. Selon les observateurs et les syndicats, 2025 a mis en lumière la profondeur des malversations touchant les plus hautes sphères de l’État. Des projets d’infrastructures gouvernementaux à la collecte des impôts, les scandales se sont multipliés.
Le constat est accablant : des milliards, voire des milliers de milliards de fonds publics auraient été détournés. Le Département des travaux publics et des routes (DPWH) est particulièrement pointé du doigt pour ses projets d’infrastructures de qualité inférieure, voire pour des projets fantômes qui n’ont jamais vu le jour.
Parallèlement, une pression indue a pesé sur le secteur privé. Il est estimé que près de 70 % des recettes fiscales potentielles ont été perdues ou détournées via des pratiques d’extorsion visant aussi bien les grandes entreprises que les petits commerces.
2026 : L’exigence de justice et de réforme
Face à ce constat, l’année 2026 est présentée comme l’année de la vérité et de la responsabilité. L’objectif est clair : demander des comptes à tous les fonctionnaires corrompus et restaurer la confiance du peuple en la démocratie.
La restitution des fonds volés ne suffit pas. Les organisations syndicales réclament des changements structurels pour alléger le fardeau des familles de travailleurs. Le message est sans équivoque : l’argent du peuple doit revenir au peuple, et les responsables doivent être traduits en justice.
Des mesures concrètes pour les travailleurs philippins
Pour transformer cette colère légitime en action politique, des demandes spécifiques ont été formulées pour l’année à venir. La priorité est de redonner le pouvoir aux citoyens, en particulier aux marginaux et aux sous-représentés.
Deux axes majeurs de réforme sont mis en avant :
- Une augmentation significative des salaires pour la main-d’œuvre philippine, demandée expressément au Congrès.
- Une réduction immédiate des taxes sur l’électricité pour soulager le pouvoir d’achat des ménages.
Un engagement renouvelé pour la dignité
Le TUCP réaffirme sa foi inébranlable en le travailleur philippin. L’organisation s’engage à être la voix des sans-voix et à lutter pour un avenir où les travailleurs sont au centre des préoccupations politiques, et non une variable d’ajustement pour des intérêts familiaux ou commerciaux au sein du gouvernement.