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Entité sioniste craint une guerre totale avec le Hezbollah
Les médias israéliens rapportent une intensification des tensions avec le Hezbollah, mettant en lumière les déclarations de responsables et d’analystes israéliens concernant les stratégies potentielles et les défis auxquels Entité sioniste pourrait faire face dans ce contexte complexe.
Dans une intervention à la chaîne israélienne 13, le général à la retraite et ancien Président du Conseil de sécurité nationale, Giora Eiland, a noté que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a passé une semaine aux États-Unis, où il a abordé la question palestinienne et les prisonniers, suite à la demande du président américain, Joe Biden, tout en faisant mention de l’Iran.
Eiland a souligné que Netanyahu aurait dû être clair en indiquant à l’administration américaine que la situation pourrait les conduire à entrer dans une guerre totale au Liban, nécessitant des attaques ciblant non seulement le Hezbollah mais aussi les infrastructures de l’État libanais.
Il a ajouté que, dans le cas d’une guerre totale, les Iraniens chercheraient à attaquer Entité sioniste, et qu’Entité sioniste s’attend à un soutien non seulement pour se défendre mais pour aller au-delà.
Cependant, Eiland estime que Netanyahu a reculé, ce qui a contrarié l’administration américaine.
Une situation au bord de la guerre
Le consultant militaire de Canal 11, Roie Sharon, a déclaré : « Nous sommes désormais plus proches que jamais d’une guerre totale avec le Hezbollah depuis le 7 octobre. »
Il a mis en relief la différence entre des attaques « dévastatrices » et des bombardements qui passent inaperçus, soulignant qu’une réponse israélienne décisive était imminente, surtout après neuf mois de frappes du Hezbollah contre le nord d’Entité sioniste.
Le commentateur politique de la chaîne 13, Reviv Druker, a rapporté que des responsables israéliens s’interrogeaient sur le dilemme de frapper Beyrouth ou des cibles militaires spécifiques. Il a signalé que Netanyahu a tendance à exagérer les risques des scénarios de guerre dans le nord, depuis plusieurs mois.
Il a prévenu que des frappes visant les civils à Beyrouth fourniraient au Hezbollah une justification pour attaquer des civils à Haïfa ou Tel-Aviv, précisant qu’il y aurait une réponse proportionnelle pour chaque action israélienne.
Appels à la retenue
L’ancien chef des opérations de l’armée, Yisrael Zeev, a soutenu qu’un événement de la magnitude des bombardements de Majdal Shams pourrait être l’occasion de distinguer les fronts de Gaza et du Liban, permettant ainsi d’adopter une approche proportionnelle, visant à mettre fin à la guerre plutôt qu’à l’étendre.
Selon le colonel à la retraite Amal Assad, membre de l’organisation « Leaders for Israel’s Security », il est crucial de différencier la retenue de la vengeance. Il a noté que depuis le 7 octobre, toutes les formes de munitions avaient été utilisées sans que l’État ne parvienne à récupérer un seul prisonnier.
Il a exprimé sa préoccupation quant à la rapidité des réponses en vue de satisfaire le public, appelant le gouvernement à agir de manière rationnelle, en fonction d’objectifs clairs, et s’inquiétant de l’absence d’une direction forte en Entité sioniste, agissant selon la logique plutôt que l’émotion.