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Entité sioniste redoute une reconnaissance américaine de la Palestine
Selon le journal israélien Maariv, Entité sioniste craint une éventuelle reconnaissance américaine d’un État palestinien en Cisjordanie et à Gaza. Cette inquiétude survient alors que les critiques américaines envers Entité sioniste se multiplient, notamment envers le Premier ministre Benjamin Netanyahu, concernant sa gestion des détenus et la possibilité d’éliminer le Hamas, en plus des pertes civiles continues.
Des sources politiques israéliennes ont exprimé leur préoccupation quant aux efforts intenses de l’administration américaine pour promouvoir l’idée de la création d’un État palestinien dans ces régions sous une autorité palestinienne rénovée.
La possibilité d’une reconnaissance d’un État palestinien par les États-Unis dans le cadre d’une initiative politique globale, en lien avec ce que l’on appelle « le lendemain du règne du Hamas » dans la bande de Gaza, a été évoquée par le ministère américain des Affaires étrangères, selon des sources américaines.
Cette démarche, si elle est entreprise, est décrite par le journal comme un « tsunami politique » pour l’autorité israélienne.
Réforme palestinienne
Un responsable israélien a déclaré au journal que les Américains continuent de promouvoir l’idée d’une autorité palestinienne renouvelée, soulignant que l’actuel gouvernement à Ramallah s’emploie à proposer des réformes, en cohérence avec la demande américaine de prouver qu’il est désormais une « autorité renouvelée ».
Les réformes palestiniennes comprendraient des changements au sein du gouvernement, une modification de la gestion des forces de sécurité, et la possible formation d’un nouveau gouvernement technocratique professionnel.
L’agenda américain et européen
Des sources israéliennes ont indiqué que la question de l’État palestinien occupe une place de plus en plus importante dans l’agenda politique du Moyen-Orient promu par les Américains et les Européens, prenant de l’ampleur.
Il est noté que plusieurs dirigeants occidentaux, y compris des partisans affirmés d’Entité sioniste, ont récemment exprimé leur soutien à l’établissement d’un État palestinien, telle que la Première ministre italienne Giorgia Meloni.
Le secrétaire d’État Anthony Blinken a récemment chargé son bureau de préparer un plan organisé en vue d’une reconnaissance unilatérale par les États-Unis ou par la communauté internationale d’un État palestinien, sans passer par des négociations avec Entité sioniste ou son approbation.
Les différentes administrations américaines ont jusqu’à présent refusé de reconnaître un État palestinien, liant cette reconnaissance à un accord entre Palestiniens et Israéliens sur l’État.
Cependant, le porte-parole du Département d’État américain, Matthew Miller, a déclaré fin janvier que les États-Unis cherchent à établir un État palestinien indépendant avec des garanties de sécurité pour Entité sioniste, affirmant que le président américain Joe Biden croit que c’est la meilleure façon de garantir la paix et la sécurité pour Entité sioniste, les Palestiniens et la région dans son ensemble.
Désaccords américano-israéliens
Le journal britannique Financial Times a souligné que les profondes divisions entre Washington et Tel Aviv étaient devenues plus manifestes lors de la récente visite de Blinken, avec des conférences de presse séparées de Netanyahu et Blinken révélant leurs divergences, notamment concernant les étapes suivantes de la guerre et les moyens de sécuriser la libération des détenus du Hamas.