Israël éloigne 3 prisonniers libérés de Jérusalem

Israël éloigne 3 prisonniers libérés de Jérusalem

Les autorités d’occupation israéliennes ont décidé, mercredi, d’éloigner trois prisonniers libérés de la ville de Jérusalem. Selon le gouvernorat de Jérusalem, le ministre de l’Intérieur israélien, Moshe Arbel, a émis une décision arbitraire d’éloigner trois Palestiniens : Zina Barbour, Mohamed Abou Al-Hawa et Tasneem Awda.

Contexte de l’éloignement

Selon des sources de Jérusalem, les deux femmes éloignées ont été libérées dans le cadre de l’accord « Tsunami de la liberté », qui fait partie de la première phase de l’accord de cessez-le-feu à Gaza entre les factions palestiniennes et Israël.

Réaction de Hamas

Le mouvement de résistance islamique Hamas a dénoncé, dans un communiqué, l’éloignement des prisonniers libérés. Il a qualifié cette décision de « barbare et injuste », et l’a considérée comme faisant partie de la politique extrême du gouvernement d’occupation, qui vise à vider la ville sainte de ses habitants et à poursuivre le plan de judaïsation et d’expansion des colonies.

Hamas a également averti que la poursuite de la politique d’occupation, comprenant la persécution, la répression et l’éloignement des habitants de Jérusalem, ainsi que la démolition de maisons, est alarmante.

Une campagne d’éloignements

Cette décision d’éloigner ces trois personnes intervient dans le cadre d’une campagne plus large d’éloignements de Palestiniens des lieux saints et des quartiers de Jérusalem. D’après le gouvernorat de Jérusalem, au moins neuf décisions d’éloignement ont été prises pour des habitants de Jérusalem au cours de ce mois de février, y compris trois prisonniers libérés lors de l’échange et un journaliste éloigné du mosquée Al-Aqsa.

Il a également été signalé des éloignements ciblés dans certaines zones de Jérusalem, comme cela a été le cas pour Mahmoud et Ahmad Muna, propriétaires de la bibliothèque scientifique, qui ont été arrêtés dimanche et libérés mardi, sous condition de détention à domicile pendant 5 jours et d’éloignement de leur bibliothèque pendant 20 jours.