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La crise s’intensifie autour du projet informatique «Juris X» dans le canton de Zurich, entraînant des répercussions politiques significatives. La Section de la population (SVP) demande le retrait immédiat de Jacqueline Fehr, la conseillère d’État en charge de la Justice, après l’échec retentissant de ce projet technologique.
Un projet controversé
Le projet «Juris X» a échoué après des investissements massifs, dont 32 millions d’euros ont été attribués à un nouveau contrat sans appel d’offres. Jacqueline Fehr a été critiquée pour sa gestion de ce dossier, qualifiant la Commission de contrôle des affaires (GPK) de «groupe de donneurs de leçons» en réponse aux critiques.
Les enjeux de l’échec
Le projet, destiné à moderniser le système RIS, vieux de plus de trente ans, a soulevé de vives inquiétudes. L’entreprise informatique Abraxas a décidé de se retirer du projet en 2023, laissant les autorités face à des questions de responsabilité et de gestion.
Les accusations de la Commission de contrôle
La GPK a accusé la direction de la justice d’avoir tardé à agir face aux difficultés rencontrées dans le projet. Le président de la GPK, Jean-Philippe Pinto, a exprimé des préoccupations quant aux coûts croissants et à l’absence de processus transparent lors de l’attribution du nouveau contrat.
Des critiques acerbes à l’Assemblée
Lors d’une session du Conseil cantonal, la justicière Jacqueline Fehr a été vivement interpellée par plusieurs conseillers. Elle a défendu son bilan tout en dénonçant le manque d’intégrité au sein de la GPK.
La réaction de la SVP
Suite à cette polémique, la SVP a exigé le départ de Jacqueline Fehr, dénonçant ses «déclarations inacceptables» lors de la séance. Les critiques se concentrent sur son incapacité à gérer les défis de son poste et sur son attitude envers les institutions démocratiques.