Jalen Brunson mène les Knicks à une victoire spectaculaire contre les Pistons

Domination initiale des Pistons avant le retour des Knicks

À l’entame du quatrième quart, les Detroit Pistons semblaient bien partis pour remporter ce premier affrontement. En déplacement, ils menaient de huit points, forts d’une troisième période où ils avaient dominé les Knicks 36-26. Le meneur Malik Beasley s’était illustré en réussissant cinq tirs à trois points, ponctués par des célébrations dynamiques, tandis que Tobias Harris soulignait la fluidité du collectif. Avec une équipe jeune, dont beaucoup découvraient les playoffs, Detroit paraissait serein.

Pourtant, les choses ont mal tourné dès le début du quatrième quart, avec deux violations consécutives – une faute de cinq secondes sur la remise en jeu suivie d’une violation des 24 secondes – qui ont permis à New York de réduire rapidement l’écart. Le public du Madison Square Garden s’est alors enflammé, galvanisé par la montée en puissance de ses favoris.

Un dernier quart-temps renversant mené par Jalen Brunson

Malgré un alley-oop réussi entre Jalen Duren et Ausar Thompson, et une bonne résistance initiale, les Pistons ont peu à peu perdu leur avance et leur sang-froid. La perte de balle de Cade Cunningham sur une remise en jeu a permis à Brunson d’étendre le score pour les Knicks. Quelques instants plus tard, une nouvelle erreur de Cunningham a offert deux points supplémentaires à Brunson.

Avec environ cinq minutes à jouer, un panier manqué de Tobias Harris et la transition rapide conclue par Josh Hart ont scellé un run de 21-0 en faveur de New York. À l’issue du match, l’entraîneur de Detroit, J.B. Bickerstaff, n’a pas caché sa frustration face aux huit pertes de balle dans le seul dernier quart-temps, expliquant que cela rendait la victoire quasiment inaccessible.

Brunson, auteur de 34 points au total dont 12 dans le dernier quart, a été le moteur de cette remontée. Son coach Tom Thibodeau a même plaisanté sur le fait qu’il « avait attrapé sa cape » pendant la pause entre la troisième et la dernière période.

Le rôle clé de Cameron Payne et l’énergie du collectif

Si Brunson a été le héros de la soirée, il a tenu à souligner l’importance de Cameron Payne et du groupe qui a su insuffler un nouvel élan au début du dernier quart. Payne, ancien joueur des Philadelphia 76ers, a déjà montré sa capacité à briller lors des playoffs, notamment contre les Knicks la saison dernière.

Thibodeau a salué l’énergie constante de Payne et sa préparation exemplaire, tandis que Brunson a insisté sur l’impact positif de cette attitude collective : « Peu importe l’adversaire, le lieu ou l’heure, Cam apporte toujours son énergie dès notre arrivée à la salle. »

Un premier match difficile mais formateur pour Cade Cunningham

Le jeune meneur des Pistons, Cade Cunningham, a vécu un dénouement en demi-teinte pour ses débuts en playoffs. Sous la pression constante d’OG Anunoby, il a cumulé 21 points et 12 passes décisives, mais avec un faible pourcentage de réussite (8 sur 21 aux tirs) et six pertes de balle, dont trois dans le dernier quart.

Malgré ces difficultés, Cunningham, 23 ans, a pris cette expérience comme une étape d’apprentissage. Tobias Harris anticipe une progression au fil des matches, particulièrement sur les ajustements défensifs et offensifs à apporter.

Une défaite qui ouvre la voie à l’expérience pour Detroit

Pour les Pistons, ce revers en fin de rencontre représente une occasion manquée. Néanmoins, les joueurs ne s’avouent pas défaits. Tobias Harris a exprimé sa fierté pour l’équipe, tandis que Cunningham a qualifié la rencontre de « plaisante » et souligné l’ambiance électrique dans le Madison Square Garden.

Selon l’entraîneur J.B. Bickerstaff, Detroit a réalisé de bonnes choses pour se mettre en position de victoire, mais la gestion des dernières possessions a fait défaut. Cette expérience est cruciale pour des joueurs découvrant les exigences des playoffs, notamment la difficulté à conclure un match à haute intensité.

Cunningham affiche un optimisme mesuré, prêt à poursuivre la série dès le match 2, alors que les Pistons analyseront les erreurs et les réussites pour mieux se préparer. « Nous avons été la meilleure équipe pendant trois quart-temps », a rappelé Bickerstaff.