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Alors que Donald Trump se prépare à revenir à la Maison Blanche, il soulève de nombreuses incertitudes, notamment des menaces envers l’Europe concernant une augmentation drastique des droits de douane. Cette situation suscite de vives inquiétudes sur le Vieux Continent.
Une guerre commerciale à éviter
Dans une interview accordée à Ouest-France, le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, aborde cette problématique de manière pragmatique. Il s’interroge : « Qui a intérêt à une guerre commerciale entre les États-Unis et l’Europe ? » Selon lui, bien que les Américains aient un déficit commercial vis-à-vis de l’Europe, la situation est inversée en termes d’investissements. De nombreuses entreprises américaines sont actives en Europe, et une hausse des droits de douane pourrait leur être préjudiciable, ainsi qu’aux classes moyennes américaines qui verraient leur pouvoir d’achat diminuer.
« À nous de défendre nos intérêts »
Jean-Noël Barrot avertit que si Trump met en œuvre ses menaces, l’Europe ne restera pas passive. « Si nos intérêts sont atteints, nous réagirons avec une volonté de fer », déclare-t-il. Il souligne que l’Europe est déterminée à faire respecter l’équité dans les échanges commerciaux, et toute pratique abusive ou déloyale sera contrée.
L’Europe comme grande puissance
« L’Europe doit s’affirmer comme une grande puissance », insiste le ministre. Il appelle à la défense des intérêts européens sur tous les fronts, affirmant que les frontières de l’Europe, tout comme l’intégrité de ses processus démocratiques, ne sont pas négociables. Cette déclaration fait écho aux récents propos de Trump et Elon Musk, qui ont créé des tensions dans les relations transatlantiques.
