Table of Contents
Un nouvel épisode inquiétant de violence naissante dans le secteur scolaire secoue la région de Dijon, après la mise en garde concernant un lycée. Un lycéen de 17 ans a été placé en garde à vue mercredi dernier suite à des menaces graves proférées sur les réseaux sociaux, où il évoquait son intention de commettre un acte violent à l’encontre d’une autre élève.
Les autorités ont confirmé que ce jeune homme, scolarisé dans un établissement de l’agglomération dijonnaise, avait été interpellé après qu’un couteau, retrouvé dans une pochette d’écolier à son domicile, ait confirmé ses intentions. Il aurait évoqué, sur divers forums, son projet de tuer une élève qui avait critiqué certains de ses amis, qualifiés de violeurs, un propos qui témoigne d’un climat de haine amplifié par des références aux mouvements d’incels, souvent associés à des discours misogynes et extrêmes.
Des armes et un projet précis
Une perquisition menée à son domicile a permis de retrouver une hache, renforçant l’idée qu’il préparait une attaque violente. Selon ses déclarations, il envisageait initialement d’utiliser une hache pour commettre son acte, avant de décider d’opter finalement pour un couteau, qu’il avait déjà emmené en cachette au lycée. La police précise que ces éléments corroborent la gravité de ses propos, et qu’il avait également programmé un évitement stratégique, évitant notamment la victime lors de l’incident prévu.
Une actualité qui rappelle d’autres tragédies
Ce cas intervient dans un contexte déjà marqué par la tragédie de Nantes, où, il y a un mois et demi, une lycéenne de 15 ans a été poignardée à 57 reprises par un élève de 16 ans, dans un établissement privé. L’assaillant, hospitalisé en psychiatrie, avait également provoqué trois autres blessés dans la foulée. La récurrence de tels actes souligne la nécessité de renforcer la surveillance dans les écoles et de mieux repérer les comportements à risque.
Réactions et enjeux
Les autorités policières restent prudentes, le procureur de Dijon, Olivier Caracotch, indiquant qu’il ne souhaite pas encore communiquer sur l’issue de la garde à vue, notamment en raison du statut de mineur du suspect. La multiplication de ces incidents soulève un débat sur la prévention, l’évaluation des risques psychosociaux chez les jeunes, et la nécessité d’un dialogue plus ouvert avec les élèves pour éviter de nouvelles tragédies.