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Un jeune homme de 19 ans a été interpellé et placé en garde à vue ce mercredi après avoir insulté Gilles Fraysse, le maire de Villiers-sur-Orge, en pleine rue. Lors d’une perquisition à son domicile, un fusil de chasse illégal a été découvert.
Le maire de Villiers-sur-Orge, Gilles Fraysse, a porté plainte après avoir été insulté par un jeune qu’il connaissait, auteur de plusieurs outrages à son encontre.
Une altercation en pleine rue
Le lundi 21 avril, alors qu’il se promenait dans une rue de Villiers-sur-Orge avec sa compagne, Gilles Fraysse a croisé la route d’un jeune homme de 19 ans. Cet individu n’était pas un inconnu pour l’élu : quelques semaines auparavant, il aurait incendié des poubelles dans la commune. Depuis, il est identifié par la police et doit être jugé dans les mois à venir pour ces faits.
Au moment de leur rencontre, une altercation éclate. Le jeune homme insulte le maire avant de s’éloigner. Immédiatement, Gilles Fraysse dépose plainte contre lui.
Une intervention rapide des forces de l’ordre
Le commissariat de Sainte-Geneviève-des-Bois ouvre une enquête qui progresse rapidement. Le suspect est formellement identifié par la victime puis interpellé deux jours après les faits, ce mercredi, avant d’être placé en garde à vue. Lors de son audition, il a reconnu les outrages proférés à l’encontre du maire.
Par ailleurs, une perquisition menée à son domicile à Villemoisson-sur-Orge révèle la présence d’un fusil de chasse à double canon non déclaré. Cette découverte ajoute une nouvelle dimension à l’affaire.
Une affaire suivie par la justice
À l’issue de sa garde à vue, le jeune homme pourrait être présenté devant le tribunal judiciaire d’Évry-Courcouronnes pour une réponse pénale adaptée. Pour l’heure, les décisions prises à son encontre n’ont pas été communiquées par le parquet.
Le maire Gilles Fraysse préfère relativiser, qualifiant l’incident de « fait local » et d’« épiphénomène ».
Déjà victime de violences en août 2024
Ce n’est pas la première fois que Gilles Fraysse fait face à des agressions. En août 2024, il avait été insulté et bousculé par des membres de la communauté des gens du voyage après s’être opposé à leur installation dans la commune. L’élu avait été ceinturé, malmené et poussé de force, et avait filmé la scène avec son téléphone portable.
Cette altercation lui avait occasionné 18 jours d’incapacité totale de travail. Son agresseur avait été condamné en février dernier à 14 mois de prison ferme.