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Le jeudi 24 juillet 2025 marque une date alarmante dans le calendrier écologique mondial : c’est le jour où l’humanité a épuisé toutes les ressources renouvelables que la Terre peut générer en une année. Ce phénomène, connu sous le nom de « jour du dépassement » ou « Earth Overshoot Day », se produit plus tôt chaque année, révélant l’ampleur de la crise environnementale planétaire.
Une accélération sans précédent
En 2025, ce jour intervient 41 jours avant la date habituelle observée en début août, ce qui représente une avancée de près de huit jours par rapport à 2024. Selon l’organisation internationale Global Footprint Network, cette avancée traduit une utilisation 80 % plus rapide des ressources naturelles que ce que la planète peut renouveler. En moyenne, cela équivaut à consommer l’équivalent de 1,8 planète Terre chaque année.
Les chiffres clés et leur signification
Ce dépassement traduit une dépendance croissante à des ressources limitées : déforestation accélérée, dégradation des sols, baisse de la biodiversité, augmentation des émissions de CO2, et consommation d’eau en hausse constante. En France, le « jour du dépassement » est survenu le 19 avril dernier, raison pour laquelle le pays consomme ses ressources annuelles en seulement quatre mois et demi, bien en avance par rapport à l’échéance mondiale.
Ce phénomène s’explique notamment par la mise à jour des données scientifiques, notamment sur la capacité de séquestration du CO2 par les océans, mais aussi par l’intensification de modes de consommation irresponsables. La déforestation, la surexploitation des sols, et une demande croissante en eau apparaissent comme les principaux moteurs de cette évolution préoccupante.
Les implications pour la planète et les pays
Le constat est sans appel : si toute la population mondiale vivait selon le mode de consommation de la France, le jour du dépassement tomberait même en avril, soulignant la nécessité d’un changement radical. Certains pays comme le Qatar ou les États-Unis atteignent leur « jour du dépassement » dès février ou mars, illustrant leur empreinte écologique considérablement plus lourde.
Les experts insistent sur l’urgence d’adopter des stratégies plus durables. Parmi celles-ci, la réduction de la consommation d’eau, notamment par une alimentation moins gourmande en ressources comme la viande ou encore des modes de production agricoles plus sobres en eau, serait un levier efficace pour ralentir cette course effrénée à l’épuisement des ressources naturelles.
Les enjeux liés à la préservation des ressources et à la réduction de l’empreinte écologique nécessitent une mobilisation globale et immédiate pour éviter une catastrophe écologique irréversible, alors que le rythme de consommation continue d’augmenter chaque année.