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Plusieurs initiatives locales rythmeront ce week-end en France: à Argelès-Gazost, une journée des associations est organisée au stade et au gymnase de 14 h à 18 h; à Saint-Étienne, un week-end similaire est prévu les 6 et 7 septembre 2025 pour découvrir les associations locales; ces rendez-vous visent à mettre en lumière le tissu associatif et à favoriser les échanges entre bénévoles et habitants. Dans un autre dossier d’actualité lié au monde animal, Marineland d’Antibes étudie une solution de protection pour les dauphins qui pourrait passer par un nouveau centre d’accueil en Europe; ce dossier est suivi par des ONG et des institutions publiques. Enfin, ces initiatives illustrent une dynamique citoyenne locale et régionale autour de l’engagement et du bien-être animal.
Argelès-Gazost: journée des associations samedi
Ce samedi 6 septembre, la commune d’Argelès-Gazost organise sa journée des associations au stade et au gymnase, de 14 h à 18 h. Le rendez-vous s’inscrit comme une étape indispensable pour découvrir le tissu associatif local et échanger avec les bénévoles impliqués dans les activités. Basket, tennis, handball, rugby, judo, canoë-kayak, football et badminton côtoieront des disciplines culturelles comme l’école de cirque, l’école de musique, le club photo, le club peinture et d’autres initiatives éco-citoyennes. Cette journée est aussi l’occasion pour les habitants de rencontrer les associations, de s’informer sur les projets et de s’inscrire selon leurs goûts et leurs attentes.
Saint-Étienne: week-end pour découvrir les associations les 6 et 7 septembre 2025
À Saint-Étienne, les 6 et 7 septembre 2025, un week-end est organisé pour découvrir les associations locales. L’objectif est de faire connaître les actions locales, de favoriser les échanges entre bénévoles et habitants et d’encourager l’implication citoyenne. Le programme prévoit des démonstrations, des rencontres et des présentations des projets portés par les associations, afin d’offrir une vitrine des engagements locaux et des opportunités d’inscription sur place. Comme pour Argelès, ce rendez-vous se veut accessible à tous et souligne la vitalité du tissu associatif de la région.
Les acteurs locaux veulent mettre en valeur les initiatives citoyennes et inviter chacun à s’impliquer. Des démonstrations et des rencontres sont prévues pour montrer comment ces associations œuvrent au quotidien dans les domaines culturel, sportif et social.
Marineland: vers une solution pour les dauphins du parc Antibes
Dans le dossier Marineland d’Antibes, une solution pourrait émerger pour les douze dauphins encore sur place: un transfert vers le ZooParc Beauval et, en complément, la création d’un centre d’accueil et de protection pour dauphins, conçu pour répondre aux enjeux de bien-être animal. Cette proposition est présentée comme pionnière par le ministère de la Transition écologique et ses partenaires, dans le cadre d’un effort plus large sur les sanctuaires marins. « La création d’un centre d’accueil et de protection pour dauphins, conçu pour répondre aux enjeux de bien-être animal. Une avancée majeure pour la protection des dauphins en captivité » a été évoquée lors d’une réunion de travail présidée par Barbara Pompili, réunissant les associations et ONG C’est Assez !, One Voice, Sea Shepherd et Tilikum’s Spirit, ainsi que le ZooParc Beauval et un expert reconnu des mammifères marins.
« Eviter le scénario du pire » a déclaré Lamya Essemlali, la présidente de Sea Shepherd France, ajoutant: « Il fallait lever la pression insupportable de Marineland qui insiste pour transférer les dauphins sur un parc à Malaga. Au regard du contexte actuel où il n’y a aucun sanctuaire en mer qui soit opérationnel aujourd’hui pour accueillir les dauphins en Europe — l’Italie avance doucement et en Grèce on est face à un blocage administratif – il fallait tomber d’accord sur une solution qui soit la moins mauvaise. »
« Ça doit être transitoire en attendant les sanctuaires marins », a répété l’ONG Sea Shepherd. « Et nous allons y veiller et borner juridiquement les choses en posant des garde-fous légaux », ont insisté les associations. Le cabinet d’Agnès Pannier-Runacher précise qu’un montage financier reste à trouver et que la coopération avec Beauval et les projets italiens et grecs doit être organisée avec prudence. Des évaluations et des négociations restent à finaliser, et les acteurs veulent éviter d’ouvrir la voie à un commerce associatif déguisé en voyage pédagogique, tout en restant vigilants quant aux conditions d’accueil des dauphins et à la propriété des animaux.
Les acteurs restent toutefois prudents sur le calendrier: certains évoquent un délai de deux à trois ans pour une éventuelle infrastructure, sous réserve du financement nécessaire. « Ce que nous espérons, c’est que d’ici là il y aura un sanctuaire marin opérationnel en Europe pour les dauphins de Marineland », a déclaré Sea Shepherd, tout en soulignant sa position de soutien à une solution qui protège l’espèce. La question, plus largement, demeure celle de la propriété des dauphins et de leur accueil, et les associations appellent à des garanties juridiques claires.