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La mort de Hassan Nasrallah : des réjouissances en Syrie
La récente élimination de Hassan Nasrallah, dirigeant du Hezbollah, par une frappe israélienne à Beyrouth, a suscité des réactions contrastées en Syrie. De nombreux Syriens ont exprimé leur satisfaction face à la disparition de ce leader, remémorant le rôle néfaste du mouvement chiite dans les massacres qui ont eu lieu depuis 2012, notamment pour étouffer la révolution syrienne.
Réactions mitigées suite à la frappe
La mort de Nasrallah, survenue le 27 septembre dans la banlieue sud de Beyrouth, a été accueillie avec gravité par ses partisans. Des pays comme l’Iran, la Russie, l’Irak et divers acteurs politiques libanais ont condamné l’attaque. En revanche, les nations sunnites de la région sont restées relativement silencieuses, selon des rapports d’agences comme Reuters.
En Syrie, le gouvernement a décrété un deuil de trois jours pour « le martyre de Sayyed Hassan Nasrallah ». Toutefois, dans plusieurs régions, surtout à Idlib, des scènes de joie ont éclaté à l’annonce de sa mort, principalement dans des zones sous contrôle du groupe jihadiste Hayat Tahrir al-Cham.
Des célébrations à Idlib
Depuis 2011, le Hezbollah a joué un rôle actif aux côtés des forces armées syriennes pour réprimer l’opposition, qualifiant la révolution de « conspiration » visant à détruire son alliance avec le régime de Bachar Al-Assad contre Entité sioniste. La participation du Hezbollah à de nombreux massacres explique en partie les célébrations observées récemment autour de la mort de Nasrallah.
Des vidéos ont circulé, montrant des Syriens dans des villes comme Azaz, où des sucreries étaient distribuées et des drapeaux de la révolution syrienne agités, témoignant de l’allégresse provoquée par la disparition du chef du Hezbollah.
Le soulagement au sein de la diaspora syrienne
À l’échelle internationale, même au sein de la communauté syrienne en dehors de la Syrie, comme en Allemagne, des voix se sont élevées pour dénoncer les atrocités perpétrées par le Hezbollah. Des personnalités comme le youtubeur Firas Alshater ont partagé des listes de massacres attribués au mouvement chiite, accusant celui-ci d’avoir ciblé des civils innocents dans ses opérations militaires en Syrie.
L’héritage sanglant du Hezbollah en Syrie
L’implication du Hezbollah dans le conflit syrien est bien documentée, avec des rapports provenant d’organisations telles que Human Rights Watch et des fondations de recherche. Ces documents attestent des violations des droits humains commises à grande échelle par les combattants du Hezbollah.
Pour de nombreux Syriens, la mort de Hassan Nasrallah représente un tournant significatif, symbolisant non seulement l’éradication d’un ennemi mais aussi l’espoir d’une justice longtemps attendue face aux horreurs de la guerre.