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À 32 ans, Julian Alaphilippe, le double champion du monde, commence une nouvelle aventure avec l’équipe suisse Tudor. Lors d’une interview, il partage ses ambitions, ses réflexions sur le luxe, ainsi que sa relation avec son coéquipier Marc Hirschi et les enjeux du cyclisme moderne.
Un nouveau départ avec l’équipe Tudor
Le transfert d’Alaphilippe a secoué le monde du cyclisme. Après avoir quitté son équipe de longue date, Quick Step, il s’est engagé avec l’équipe Tudor, qui évolue dans la seconde catégorie et n’a pas garanti de participation à des événements majeurs comme le Tour de France ou le Giro. Malgré cette incertitude, le Français reste motivé et déterminé.
Réflexions sur son parcours
Alaphilippe exprime sa satisfaction quant à son choix : « Je suis très heureux de ma décision. L’équipe a une ambiance professionnelle et familiale qui me plaît beaucoup. » Après onze saisons fructueuses chez Quick Step, il dit avoir été touché par le départ annoncé de son ancien club, qui l’a qualifié de « dernier romantique du cyclisme ».
Vers un cyclisme moins technologique
Interrogé sur l’évolution du cyclisme, Alaphilippe note : « Le cyclisme devient de plus en plus calculé, mais je suis quelqu’un qui fait appel à mes émotions. » Il partage également ses réflexions sur la technologie dans le sport, affirmant qu’il est essentiel de garder le plaisir et le travail au cœur de la pratique.
Un défi pour l’avenir
Concernant les défis auxquels l’équipe Tudor devra faire face, notamment l’obtention de places pour les grandes courses, Alaphilippe reste concentré sur les compétitions à venir : « Je me préoccupe de mes prochaines courses. La Tour de France est dans un coin de ma tête, mais je ne peux pas y penser tant que je n’ai pas de confirmation. »
Relations au sein de l’équipe
Alaphilippe et Marc Hirschi, un autre talent du cyclisme, partagent un bon esprit d’équipe. « Nous avons des programmes de saison différents, mais je suis sûr que nous nous aiderons mutuellement à atteindre nos objectifs, » déclare-t-il.
Une popularité croissante
Devenu une figure bien-aimée en France, Alaphilippe remarque l’enthousiasme des fans, notamment avec des panneaux « Allez Alain Philippe » le long des routes. « Un jour sans rire est un jour perdu, » admet-il, ajoutant que l’interaction avec les supporters est importante pour lui.
Ambitions et motivations
Enfin, alors qu’il réfléchit à ses ambitions, Alaphilippe évoque son désir de remporter des épreuves prestigieuses comme Liège-Bastogne-Liège, tout en reconnaissant la montée en puissance de ses concurrents. « Je ne me laisse pas abattre. Je continuerai à donner le meilleur de moi-même, en espérant vivre encore de belles choses, » conclut-il.
