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Au moment où Justin Trudeau traverse une crise sans précédent, il semble vivre dans un univers parallèle. Le soir même de l’éclatement de la situation autour de Chrystia Freeland, il s’est adressé à Gatineau devant des donateurs libéraux. Sur un ton grandiloquent, il a exprimé son amour pour le Canada et sa confiance dans le peuple canadien, affirmant que le fait d’être premier ministre était un privilège.
Un Privilège Controversé
Mais qu’entend-on exactement par « privilège » ? Cela évoque des faveurs dont on peut bénéficier sans les mériter. Bien que les conditions de vie d’un premier ministre canadien incluent certains avantages tels qu’un salaire confortable, une résidence officielle, un chauffeur et du personnel, il est discutable de réduire la fonction à ces atouts. Loin d’être un simple ensemble de privilèges, le rôle de premier ministre est avant tout empreint de lourdes responsabilités.
Les Réalités du Pouvoir
La fonction de premier ministre s’accompagne d’horaires souvent insensés et d’une exposition constante à la critique. C’est un mode de vie fait de sacrifices, que seul un goût prononcé pour le pouvoir peut permettre de supporter. M. Trudeau semble apprécier cette position, mais cela le déconnecte-t-il de la réalité vécue par les Canadiens ?
Un Univers Parallèle
Les proches du premier ministre, sans doute, le confortent dans cette vision déformée de la réalité. Si l’entourage de M. Trudeau pense que cette situation peut perdurer, il est probable qu’ils sous-estiment les sentiments croissants de la population. Comme le dirait un célèbre pianiste, cela pourrait bien ne pas tourner rond.