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La vice-présidente Kamala Harris a intensifié sa campagne en dénonçant les ambitions de Donald Trump, qu’elle accuse de vouloir instaurer un « pouvoir absolu ». Ses déclarations font suite aux commentaires de John Kelly, l’ancien chef de cabinet de Trump, qui a qualifié l’ex-président de « fasciste ».
Des accusations alarmantes
Lors d’une allocution dramatique, Harris a réagi aux propos de John Kelly, soulignant que Trump a récemment déclaré que le dictateur nazi Adolf Hitler avait « fait de bonnes choses ». Pour elle, cette invocation est non seulement troublante, mais aussi extrêmement dangereuse.
« Il est profondément troublant et incroyablement dangereux que Donald Trump invoque Adolf Hitler », a affirmé la vice-présidente. Elle a ajouté que ces remarques démontrent clairement qui est vraiment Trump aux yeux du peuple américain.
Les déclarations de Harris interviennent à moins de deux semaines d’une élection cruciale, dont l’issue est très incertaine. Elle a mis l’accent sur la nécessité de comprendre les véritables intentions de Trump : « Maintenant, nous savons ce que veut Donald Trump : il veut un pouvoir sans contrôle. La question dans 13 jours sera de savoir ce que veut le peuple américain ».
Une campagne en pleine effervescence
Les agendas de campagne des deux candidats se sont intensifiés, chaque camp cherchant à atteindre tous les électeurs et toutes les communautés avant le 5 novembre. Harris doit participer à une réunion publique en Pennsylvanie, un État clé remporté par Joe Biden en 2020, où plus de 240 millions d’Américains sont appelés aux urnes.
Kamala Harris, qui a été la première vice-présidente des États-Unis lorsqu’elle a pris ses fonctions en 2021, estime que le pays est prêt à élire sa première présidente, même si elle minimise la portée historique de cet événement. « Ce qui intéresse la plupart des gens, c’est de savoir si vous pouvez faire le travail et si vous avez un plan pour eux », a-t-elle déclaré.
Une course serrée
La compétition entre Donald Trump et Kamala Harris est considérée comme l’une des plus serrées de l’histoire américaine, dans un pays particulièrement polarisé. En effet, les « swing states » jouent un rôle crucial pour remporter la victoire.
De son côté, Trump, qui est actuellement en Géorgie, prévoit de tenir plusieurs événements de campagne, promettant de « sauver l’Amérique » et de mettre fin aux conflits au Proche-Orient et en Ukraine, sans toutefois dévoiler de détails sur son plan.
Il a également multiplié les attaques personnelles contre Harris, la qualifiant de « personne stupide » et affirmant que si elle était élue, « ce pays est fini ». Si Trump remporte l’élection, il deviendra le président le plus âgé de l’histoire des États-Unis, à 78 ans.