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Keith Kellogg, ancien général et proche conseiller de Donald Trump, a été nommé pour jouer un rôle clé dans l’effort de paix en Ukraine. Ce choix fait suite aux promesses du futur président américain de mettre un terme à la guerre en Ukraine dès son entrée en fonction.
Un parcours militaire impressionnant
Keith Kellogg, âgé de 80 ans, a déjà collaboré avec Trump durant sa première présidence. Il a été le président du Conseil de sécurité nationale et a également exercé comme conseiller à la sécurité nationale. Sa formation militaire comprend des études en diplomatie et en relations internationales, ce qui lui confère une expertise inestimable pour traiter des conflits internationaux.
Durant sa carrière militaire, Kellogg a servi en tant que parachutiste pendant la guerre du Vietnam et a été conseiller lors de la guerre au Cambodge. Il a également dirigé des opérations durant le premier conflit en Irak et a été présent au Pentagone lors des attaques du 11 septembre 2001. Après un retrait officiel en 2005, il est retourné en Irak en tant que civil pour participer aux efforts de reconstruction après le renversement de Saddam Hussein.
Une approche controversée
Dans le cadre de la stratégie de Trump, Kellogg est chargé de proposer des solutions pour mettre fin à l’invasion russe en Ukraine. Lors de la campagne présidentielle, Trump avait juré d’arrêter la guerre dès son premier jour de mandat. Kellogg fait face à des concurrents pour cette mission, y compris Richard Grenell, ancien directeur des services de renseignement et ambassadeur des États-Unis en Allemagne, qui avait suggéré l’établissement d’une zone démilitarisée.
Kellogg a critiqué le comportement de Vladimir Poutine, affirmant qu’il n’était « pas surprenant » que la Russie ait choisi d’agresser d’autres pays sous trois des quatre dernières présidences américaines, sauf sous celle de Trump. Il a également dénoncé la politique de l’administration Biden comme étant trop prévisible pour Poutine, étant donné qu’elle fournit une aide à l’Ukraine de manière fragmentée.
Plan de négociation proposé
En juin, Kellogg a présenté un plan détaillé visant à forcer les deux parties à négocier. Il a stipulé qu’une absence de coopération de l’Ukraine entraînerait l’arrêt du soutien américain, tandis qu’une refus de la Russie serait suivi d’une aide maximale à l’Ukraine pour vaincre l’agresseur. Ce plan impliquerait également une suspension indéfinie de l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN.
Cette proposition suscite des inquiétudes quant à la possibilité d’un statu quo durable, semblable à la situation en Allemagne après la Seconde Guerre mondiale. L’Ukraine et ses alliés pourraient ne jamais reconnaître les républiques autoproclamées dans les régions occupées, ce qui pourrait figer le conflit pendant des décennies, comme cela a été le cas en Corée.
Réactions en Ukraine
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a récemment manifesté une certaine disposition à renoncer de facto aux territoires occupés par la Russie, mais sans abandonner ses droits juridiques. Ainsi, pour garantir sa sécurité, l’Ukraine aurait besoin d’une armée efficace et de solides garanties de sécurité de la part de ses alliés, y compris des États-Unis.