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Le projet Keystone XL, un oléoduc reliant le Canada aux États-Unis, pourrait faire l’objet d’un nouveau départ. Le président américain Donald Trump a exprimé, le 24 février, son souhait de relancer les travaux de construction de ce projet, abandonné en 2021 sous l’administration de Joe Biden.
Un projet controversé depuis ses débuts
Keystone XL visait à étendre un oléoduc existant, transportant des hydrocarbures depuis l’Alberta, au Canada, vers diverses destinations aux États-Unis. Donald Trump a déclaré : *« Le gouvernement Trump est très différent : autorisations facilitées, démarrage presque immédiat ! »* Il a également mentionné que si TC Energy, l’entreprise initialement impliquée, ne souhaitait plus poursuivre le projet, d’autres entreprises pourraient s’y engager.
Historique du projet et enjeux environnementaux
Lancé en 2008 et soutenu par le gouvernement canadien, le projet Keystone XL a été annulé pour la première fois sous Barack Obama en raison de préoccupations environnementales. Même après sa relance par Trump, le projet a été abandonné en juin 2021 suite à la promesse de Biden de lutter contre le changement climatique, ce qui a déçu le Premier ministre canadien Justin Trudeau.
Ce pipeline aurait permis d’acheminer plus de 800 000 barils de pétrole par jour dès 2023, mais des écologistes s’opposent à son impact potentiel sur les émissions de gaz à effet de serre, notamment en raison de l’exploitation des sables bitumineux, jugée polluante.
Les intentions de Trump et le contexte économique
Donald Trump, connu pour ses positions climatosceptiques, ne semble pas préoccupé par les conséquences environnementales. Il continue de promouvoir son slogan de campagne : *« Drill, baby, drill »* (*« forons à tout va »*). De plus, il a récemment régi l’*« état d’urgence énergétique »* pour stimuler la production de pétrole et de gaz aux États-Unis.
Conséquences commerciales et relations avec le Canada
Ces déclarations de Trump coïncident avec des menaces d’imposer des droits de douane de 25 % sur les produits en provenance du Canada et du Mexique, tandis qu’un tarif de 10 % serait appliqué au secteur énergétique canadien. Le Canada représente 60 % des importations de pétrole brut aux États-Unis, ce qui souligne l’importance de ces relations commerciales.
Trump a également évoqué l’idée de faire du Canada le 51e État des États-Unis, renforçant ainsi ses propos sur l’utilisation de la *« force économique »* pour réaliser cette annexion.