Table of Contents
Kick est au cœur d’une nouvelle affaire controversée: Respect Zone porte plainte pour diffusion de contenus violents et pornographiques sur la plateforme, alors que le décès de Jean Pormanove, survenu lors d’un long live, relance les débats sur la régulation des réseaux. La plainte déposée le 2 octobre 2024 et consultée par Franceinfo vise Kick pour « complicité de diffusion d’enregistrement d’images relatives à la commission d’infractions d’atteintes volontaires à l’intégrité de la personne », ainsi que pour « diffusion d’images ou de représentations à caractère pornographique susceptibles d’être vues ou perçues par un mineur ». L’enquête sur le décès est en cours et des questions demeurent sur les responsabilités des plateformes dans la protection des mineurs et la modération des contenus.
Kick visée par une plainte pour dérives violentes et pornographiques
Selon Franceinfo, l’avocate de Respect Zone, Laure Boutron-Marmiom, affirme que « Kick se rend complice de la diffusion des images » présentes sur certaines chaînes de streaming, qu’elles soient violentes ou pornographiques, et qu’elles sont visibles par tout type de public. Des passages diffusés en direct ont été signalés à la plateforme et à Pharos, la cellule gouvernementale chargée de lutter contre les contenus illicites en ligne, selon les documents consultés par l’agence.

Jean Pormanove, 46 ans et connu sous ce pseudo, est mort près de Nice le 18 août 2025 après plus de douze jours de diffusion en direct lors desquels des violences et des humiliations ont été infligées à lui et à une autre personne par deux agresseurs. Cette tragédie a déclenché une vague d’émotion et ravivé les débats sur les obligations des plateformes en matière de sécurité et de régulation des contenus. L’enquête pénale en cours cherche à établir les circonstances exactes du décès, les causes restent discutées entre possibles facteurs médicaux ou toxicologiques et des actes commis en direct.
Contexte autour du décès du streamer Jean Pormanove et les suites judiciaires
Le décès est intervenu dans un contexte déjà lourd pour Kick, plateforme d’origine australienne sous surveillance française après les signalements massifs sur des contenus violents et potentiellement pornographiques diffusés en direct. L’enquête judiciaire ouverte à la suite du décès et les informations publiques ont nourri les questions sur le cadre légal applicable aux services numériques, notamment en ce qui concerne la modération, l’âge des spectateurs et la rapidité de l’intervention des autorités en cas de contenus préjudiciables. L’ensemble des éléments disponibles indique que les autorités envisagent des mesures pour renforcer la supervision et les obligations des plateformes en matière de prévention et d’alerte.
Dans les communiqués publics relayés par Franceinfo et d’autres médias, l’affaire est présentée comme un épisode marquant des tensions entre liberté d’expression et protection des mineurs en ligne, avec des appels à des garde-fous plus stricts et à une meilleure responsabilisation des plateformes pour détecter et bloquer rapidement les contenus problématiques. L’enquête cherche notamment à établir si les manquements constatés peuvent être attribués à une faille dans les systèmes de contrôle d’âge et dans les mécanismes de signalement.
Réactions publiques et mesures envisagées
Face à ces dérives potentielles, Respect Zone appelle à une vigilance accrue et à des mesures concrètes de la part des plateformes et des autorités. Laure Boutron-Marmiom a développé l’idée que des contenus violents et sexuels « visibles par tous, y compris les mineurs » exigent une réponse renforcée du cadre légal et des obligations de modération. Le débat public porte sur l’efficacité des outils actuels de filtrage et sur les pouvoirs des autorités pour intervenir rapidement lorsque des contenus dangereux sont diffusés en direct.
La plateforme Kick est décrite comme étant déjà sous le feu des autorités, avec des enquêtes en cours concernant le décès de Jean Pormanove et les pratiques de diffusion de contenus sensibles. Les responsables publics indiquent qu’il faut avancer dans la régulation des services numériques et dans l’application stricte des règles existantes, afin de prévenir les situations similaires et de mieux protéger les utilisateurs, en particulier les mineurs. La question demeure: quelles mesures précises seront imposées ou renforcées pour encadrer le streaming en direct et les contenus accessibles sans contrôle suffisant?
« Kick se rend complice de la diffusion des images » présentes sur certaines chaînes de streaming, qu’elles soient violentes ou pornographiques, et qu’elles sont visibles par tout type de public.
À court terme, les autorités et les associations de lutte contre la cyberviolence pensent à renforcer les obligations de vérification d’âge, accélérer les procédures d’alertes et faciliter le retrait rapide des contenus problématiques. L’affaire met aussi en lumière les responsabilités potentielles des plateformes quant à la mise en place de mécanismes de signalement efficaces et de modération proactive pour prévenir l’exposition des mineurs à des contenus sensibles.