Sortie ciné remarquée à Cannes 2025, Kika de Manon Clavel interroge la frontière entre bonheur et brutalité, en suivant une trajectoire féminine marquée par la résilience et l’ambivalence. L’histoire met en scène Kika, assistante sociale, qui se voit obligée de naviguer dans des pratiques sexuelles et des dynamiques tarifées pour survivre. Le scénario, relu par un dominateur et une dominatrice – sortes d’ethnographes du milieu – est guidé par la rigueur documentaire d’Alexe Poukine. Venue du réel, elle signe ici son premier long-métrage de fiction, découvert à la Semaine de la Critique, au Festival de Cannes 2025.
À Cannes 2025, présentation du personnage principal
Le film suit Kika, une assistante sociale qui ne pleure pas mais devient maîtresse dominatrice, explorant des mécanismes de désir et de contrainte. Le récit évoque les pratiques sexuelles qui floutent les frontières entre aide et désir, en mettant en relief la précarité et la reconstruction d’une identité. Le scénario témoigne d’une rigueur documentaire, et la figure de Kika est présentée comme une protagoniste transgressive et complexe, sans glamour ostentatoire.

Le film, qui porte la signature d’une exploration du réel, est présenté comme la première longue fiction d’Alexe Poukine, et a été découvert à la Semaine de la Critique avant sa présentation au Festival de Cannes 2025.
Récit et mise en scène: approche réaliste et enjeux sociaux
Le récit se nourrit d’un équilibre entre les parts de bonheur et de précarité, et met en lumière les dynamiques de domination et de soumission qui traversent le quotidien des personnages. Le scénario, relu par un dominateur et une dominatrice – sortes d’ethnographes du milieu – est forcé par la rigueur documentaire d’Alexe Poukine. Venue du réel, elle signe ici son premier long-métrage de fiction, découvert à la Semaine de la Critique, au Festival de Cannes 2025.

Cette approche réaliste et documentée a été mise en avant par plusieurs titres. Le film a été présenté à Cannes 2025, après sa découverte initiale à la Semaine de la Critique, confirmant l’émergence d’une voix nouvelle dans le paysage du cinéma français.