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Le chef du SPD, Lars Klingbeil, appelle à une coordination étroite entre l’Allemagne et ses partenaires européens pour gérer efficacement la situation des demandeurs d’asile à la frontière. Il insiste sur l’importance d’une action commune au sein de l’Union européenne, notamment dans le cadre des contrôles frontaliers et de la réforme du système d’asile européen.
Appel à une coopération renforcée avec les partenaires européens
Lars Klingbeil a exhorté le futur chancelier fédéral Friedrich Merz (CDU) à aligner étroitement les mesures de refus d’entrée des demandeurs d’asile avec les autres pays membres de l’Union européenne. Selon Klingbeil, Merz entretient de bonnes relations avec plusieurs dirigeants européens, tels qu’Emmanuel Macron et Donald Tusk, ce qui devrait faciliter la mise en place d’accords communs.
« Dans ces temps particulièrement délicats, il est essentiel d’agir en coordination étroite avec nos partenaires européens », a-t-il souligné dans une déclaration aux médias du groupe Funke.
Promotion d’une réforme européenne du système d’asile
Le président du SPD plaide également pour une réforme rapide du système d’asile européen commun. Il souhaite que des procédures d’asile puissent être menées directement aux frontières extérieures de l’UE, afin d’améliorer la gestion des flux migratoires.
Interrogé sur la possibilité que les contrôles aux frontières allemandes deviennent superflus une fois cette réforme mise en place, Klingbeil a répondu que cette étape ouvrirait le débat sur les mesures à adopter, mais que pour l’instant, les contrôles restent indispensables, notamment pour lutter contre les réseaux de passeurs.
Maintien des contrôles aux frontières allemandes
La coalition entre l’Union et le SPD a convenu dans leur accord gouvernemental de poursuivre les contrôles à toutes les frontières allemandes. Ces contrôles incluront désormais aussi le refus d’entrée des demandeurs d’asile, mais uniquement en coordination avec les pays européens voisins.
Cette coordination nécessite, selon le SPD, l’accord explicite des États concernés, tandis que des représentants de l’Union considéraient auparavant que cette approbation n’était pas obligatoire.