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Les négociations de coalition en Allemagne entre l’Union chrétienne-démocrate (CDU) et le Parti social-démocrate (SPD) ont débuté dans un climat de méfiance, alors que les Verts continuent de rejeter les propositions de financement. L’ancien porte-parole du gouvernement, Béla Anda, a remarqué que les deux partis semblent hésiter, soulignant un manque de confiance mutuelle.
Compréhension de la position des Verts
Wolfgang Bosbach, figure emblématique de la CDU, a exprimé sa compréhension envers le refus des Verts concernant le projet de fonds spécial. Dans son podcast, il a questionné pourquoi les Verts n’avaient pas été impliqués dès le début des discussions. Il a critiqué Friedrich Merz, le président de la CDU, pour ne pas avoir anticipé les difficultés à inclure les Verts dans les négociations. Bosbach a ajouté qu’il comprenait que les Verts aient leurs propres exigences et ne soient pas disposés à accepter des propositions à bas prix.
Les positions sur les modifications constitutionnelles
Le ministre de la Justice, Volker Wissing, a déclaré que les recours juridiques contre les sessions extraordinaires du Bundestag ne seraient probablement pas fructueux. Il a affirmé que le Bundestag actuel est pleinement fonctionnel et a tous les droits législatifs nécessaires pour adopter des modifications constitutionnelles, tant que la période prévue par la constitution est respectée.
Demandes et propositions des Verts
Les Verts insistent pour que l’accord financier soit simplifié, souhaitant d’abord se concentrer sur les dépenses de défense avant de traiter des investissements dans l’infrastructure. Katharina Dröge, chef du groupe parlementaire des Verts, a souligné que les divergences étaient surmontables tant qu’il y avait une volonté de coopérer rapidement sur des sujets de sécurité.
Perspectives de Merz et refus des Verts
Friedrich Merz s’est montré optimiste quant à l’avancement des discussions malgré les challenges. Il a indiqué avoir proposé des modifications et espère que cela facilitera un accord avec les Verts. Cependant, Sven-Christian Kindler, le porte-parole des finances des Verts, a rejeté la nouvelle offre de l’Union et du SPD, la qualifiant de non sérieuse.
Discussions autour des fonds climatiques
Le groupe « Fridays for Future » a exprimé ses inquiétudes quant à l’absence de mesures efficaces pour le climat dans le projet de fonds spécial. Luisa Neubauer a souligné la nécessité d’un investissement robuste, évoquant des montants de 70 à 80 milliards d’euros pour que les Verts puissent envisager d’accepter le fonds et la modification de la règle d’endettement.
Appels à l’unité avant les négociations
Avant le début des négociations, Markus Söder, chef de la CSU, a insisté sur l’importance de l’accord des Verts pour le package de financement, qui est essentiel pour protéger le pays et renforcer l’économie. Il a déclaré que les négociations de coalition devraient envoyer un message clair aux citoyens, soulignant les attentes des collectivités locales et de l’économie allemande.
Critique des Verts par les partis d’opposition
Heidi Reichinnek, une politicienne de gauche, a critiqué les Verts pour leur position ambivalente sur le package de financement, les accusant de manquer de détermination. Elle a évoqué la nécessité d’une réforme des règles d’endettement tout en soulignant que leur propre proposition était contradictoire.
Début des négociations formelles
Les négociations entre l’Union et le SPD ont officiellement commencé avec un premier rassemblement durant lequel les groupes de travail ont été formés pour élaborer un contrat de coalition d’ici le 24 mars. Les parties prenantes ont convenu de garder les discussions confidentielles, avec des règles strictes sur les communications.